LAPONIE



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VOYAGE EN #LAPONIE Point de départ d'un rêve qui devient réalité....






entrée en Finlande












entrée en Laponie

Il faut dire que cela faisait longtemps que j’attendais ce moment: partir, voyager, être libre. Aujourd’hui, commence une nouvelle vie, renaissance, après plus de 24 années d’enfermement dans un rythme «métro boulot dodo».














notre premier campement en Finlande








Ce système que produit notre société qui veut que l’on fasse exactement comme tout le monde, c’est-à-dire, naître, grandir sous influence, travailler pour rapporter aux autres, fonder une famille pour régénérer le système, vieillir en se taisant, puis être mis au placard de la retraite avant de finir en boite.
Donc en cet été 2018, nous repartons pour la suède mais plus vers le #grand Nord# en direction de la #Laponie# Finlandaise, bout de la Terre #scandinave#, à la frontière norvégienne.
Ce qui est nouveau, c’est que nous ne prendrons pas 5 semaines pour s’y rendre comme les voyages précédents mais quasi-trois mois d’août à octobre.


C’est un challenge important car d’une part nous avons décider de visiter des endroits inconnus de notre Terre, de monter des reportages, d'agir en faveur de la protection de la Nature, des initiatives locales et actions humanitaires et d’autre part d’y emmener nos trois filles tout en les gardant scolarisées par correspondance et en retournant en classe à chacun de nos retours.


Deux années ont été nécessaire pour monter ce projet qui on espère permettra de nous faire vivre un minimum. Il faut dire que nous avons mis un maximum d’atouts dans notre manche, avec un conseiller comptable qui nous comprend et nous oriente bien, avec la mise de côté d’épargnes qui nous permettront de tenir deux années si toutefois nous ne trouvions pas de solutions de financements.







on a faim!


Deux années de réflexion, restées sous silence pour ne pas effrayer nos familles respectives, deux années dans le secret pour que rien ni personne ne viennent compromettre notre démarche d’entreprendre.


Après avoir battu ciel et terre, le projet lentement mais sûrement s’est emboîté et le 27 juillet 2018 au soir, 18h, nous mettions officiellement notre ancienne vie au placard, pour démarrer une nouvelle aventure mais sous un angle enjoué, optimiste et avec une sensation de pleine liberté.






exploration du parc d'Urho








instituteur suédois bénévole








Alliance franco-allemande





Les premiers jours d'août, nous remontons les routes européennes en direction de la Suède, pour aboutir à #Malmö#.


Plus de 2200 km, à travers la France, la Belgique, les Pays-bas, l'Allemagne, le Danemark. Cette partie de l'Europe est fortement industrialisée, routière et urbanisée. Toutefois, le charme de l'architecture historique nous permet de passer les kilomètres sans ennui.


Nous sommes équipés pour être le maximum autonome en terme d'hébergement, de tenues vestimentaires, de point de vue alimentaire. Nous avons notre propre pharmacie avec les ordonnances de notre médecin dans le cas d'infections plus grave que l'habitude: une trousse à pharmacie pour les premiers secours, mais aussi pour les soins courants pour les infections respiratoires, intestinales, et dermiques. La prévention est maître mot pour éviter rhumes, intoxications, piqûres d’insectes…Nous transportons ainsi le matériel de camping, le nécessaire de cuisine, les outils divers et variés. Au total, plus de 220 kg de matériel et équipements...






cabane en forêt suédoise


Les préparatifs constituent un tour de force en lui-même, puisque nous devons avoir l'essentiel mais sans surcharge ou objet inutile. Donc, tout est calculé pour chaque situation: dormir, se nourrir, s'hydrater, se laver, se déplacer sur les routes, se protéger, se préserver, randonner, visiter, explorer....les milieux sauvages.


Plusieurs listes sont rédigées, et le côté administratif n'est pas sans reste, puisqu'il faut prévoir la fermeture de la maison pour trois mois, s'assurer que les échéances des charges courantes soient bien payées, prévenir le voisin que la maison sera fermée et que cela sera normal, demander à la belle-mère ( rassurez-vous, c'est une belle-mère cool et sympa) de bien vouloir assurer la récupération et le traitement du courrier...


Il faut aussi refaire le point sur les assurances, que l'on soit toujours bien couverts à l'étranger et bien se faire préciser par son opérateur téléphonique que les forfaits téléphone et internet seront bien opérationnels une fois dans la pampa lapone. Récupérer les numéros de téléphones utiles en cas de problème: son assureur, son opérateur téléphonique, son garagiste, son voisin, la famille.....






portage de chariot randonnée massif d'Urho












expédition en Finlande : notez ma fille dort sur le chariot de randonnée





Puis lentement mais chaque jour, durant deux semaines avant le départ, on prépare la voiture, les bagages, et on fait le point sur les check-list pour ne rien oublier.


Arrive le jour du départ, on branche le GPS, enregistre le trajet et les étapes et c'est parti....


















parc d'Urho Finlande




Arrivé en Suède, on remonte vers le centre, #Orkelljunga,#Vittsjo, #Vissellota. Le sud est très boisé, feuillus et pinèdes se succèdent. Beaucoup de prairies, fermes, et agricultures, élevage de vaches laitières. Près de #Delarny#, on campe dans la forêt après avoir demandé l’autorisation à la propriétaire de la ferme voisine. Elle nous indique l’endroit pour camper avec le sourire. On transforme la voiture en camping-car.






pampa près d'Abisko


Dès que l'on recherche un bivouac, dans la dernière ville traversée, on repère systématiquement l'hôpital dans le cadre d'une urgence médicale, sait-on jamais.


Le lendemain, on traverse les villes typiques de #Ljungby# et de #Varnano#, pour arriver au #Store Moss National Park. Ce parc est plaisant, bien agencé. .....


En début d’après-midi, on rejoint #Hillestorp. La campagne du Sud de la Suède est typiquement agricole, avec de grandes fermes, et du matériel bien rangé. Tout est très propre, pelouses tondues, jardins entretenus et toujours un coin de pique-nique avec tables, bancs, abris à barbecues… Il n’y a pas de mitage du territoire, les habitations sont concentrées dans les villes et villages.


On traverse ensuite #Ryd et #Bottnaryd, #Mullsjö (station de ski alpin)


Au camping de #Tildamo, à 10 € la nuit, on se repose, sèche les vêtements lavés. On passe Louisa aux antibiotiques pour 8 jours.






Parc du Kebnekaise


On repart en direction de Mora. On fait une randonnée dans le #Tiveden National Park. On passe à #Karloskga, #Filipstad. Le soir on campe en pleine nature, et faisons la rencontre d’un hibou grand-duc et de ses petits...hou..hou..hou (chouette lapone)








loch près d'Abisko





Nous rejoignons #Mora, que nous revisitons avec plaisir, puisqu’on fait une pause gourmande dans notre pâtisserie préférée. Il fait chaud, 26 °c.


A #Vasalopett se déroule en février, la plus grande course de fond d’Europe avec un soupe de myrtille à la fin.


A #Sveg#, la température passe à 14°c avec une pluie fine orageuse.


Entre #Orsa et Sveg, on fait le parcours sur un chemin pour le ski de fond, à VTT.


On passe la nuit au camping, 16 € la nuit: douches chaudes chauffées, cuisines équipées libre service, laverie et séchoir.. le grand luxe et le tout avec carrelage et faïence.


Puis on se dirige vers #Ortesünd, petite balade dans les bois avec traces d’élan sans les voir. Nous dépassons le centre de la Suède et approchons du Nord.






Parc d'Abisko





Ortesünd est une ville moderne aussi, sympa avec des rues commerçantes agréables, ensoleillées et calmes. On en profite pour dévorer de grosses glaces crémeuses: il faut bien prendre des calories pour la suite de l’expédition.


Du côté de #Stromsünd#, on bivouaque, mais on se fait attaquer par des fourmis-volante, si bien que nous sommes obligés de décamper ailleurs dans un endroit plus serein. Il refait chaud.


La nuit s’écourte, plus on monte vers le Nord: couchée de soleil vers 22h30, nuit plutôt clair, et levée vers 3h30 du matin. On passe par# Dorotea#, il fait maintenant froid, on est les 10 août. A #Pitealven, on campe dans la nature au bord de la rivière et pleut toute la journée.


Notre objectif est de rejoindre #Jokkmott#. Il fait froid. Nous arrivons aux portes de la Laponie. On s’arrête dans un café au couleur du grand nord, avec des personnes typées trappeur.


Comme d’habitude, nous sommes les seules Français.


A chaque traversée de ville, on fait le plein d’essence et quelques courses d’appoint (ICA, Coop)







Parc d'Urho









Lac en Suède région centre -est




Nous poursuivons sur #Gallivare, on nous camperons pour la nuit. Victoria prend des cours de pêche en live avec un Suédois au bord de la rivière, tout en anglais. Il en profite pour réparer la canne à pêche de Victoria et lui indique quel hameçon mettre pour les rivières du coin, pour pêcher du brochet.




Dans les cuisines équipées du camping, nous mangeons en compagnie d’un vieux couples suédois, d’un randonneur français de passage, et d’une bande d’allemand.


La conversation tout en anglais, est sur les élans, loups, ours et les bons coins de randonnées. On apprend au passage quelques mots en suédois.


Après un mauvaise nuit passée par Laure, on poursuit notre route vers #Pajala# pour ensuite passer en Finlande vers 12h. Nous jubilons d’être arrivé si loin (plus de 4000 km parcourus en zig-zag depuis notre départ)


















Près d'Idre Dalarna


Chaque jour, pendant les trajets qui ne dépassent pas les 4 heures de route, les filles en profite pour réviser leur devoir, sinon elles se chamaillent.




Le voyant de dysfonctionnement des tenseurs de ceintures s’allument de temps en temps, venant du fait que les caissons en bois que j’ai fabriqué dans le coffre pour mieux ranger la nourriture et bagages, appuient sur les fixations de ceintures.


Il pleut, 13 °c et fini le beau temps chaud. En France, il dépasse les 38, 39 °c à Cahors.


D’une manière générale, la végétation en Suède était plutôt sèche, les cours d’eau faibles. Le temps chaud ne touche pas que la France depuis juin, mais toute l’Europe aussi. En scandinavie, les sols sont secs jusqu’à prendre feu.






camp de base Idre Suède





Dans le Nord, le temps est plus frais et humide.


A #Askalompolo, dans le parc, on bivouaque auprès d’un feu de camp laissé par deux Finlandais. L’accès est du vrai 4x4 et le premier chemin que nous empruntons n’est pas le bon, un pont traversant un ruisseau, n’étant pas suffisamment solide, on repart en marche arrière sur 500 m sous une pluie battante, sans visibilité les fenêtres ouvertes. Nous montons le bivouac sous la pluie, tout le monde est fatigué, et le premier camping est à plus de 1h de route difficile.









Le lendemain, on repart, en rangeant bagages, vêtements, repas comme chaque matin. On fait notre toilette avec des produits secs spécifiques et avoir la Nature comme salle de bain est un privilège.


On passe en pharmacie après avoir été guidé par un Finlandais qui spontanément s’est proposer comme guide. On traduit en Finlandais le besoin d’avoir un crème à la cortisone. Les Finlandais sont souriants et patients.






trace de loup


On rejoint #Kittila, la limitation de vitesse est de 40 km/h et personne de dépasse.


Le soir, on s’offre un resto, pour fêter l’anniversaire d’Héléna.


Le jour suivant, on reste au camping pour se reposer, mais aussi pour faire le point sur la suite du voyage en direction des grands parcs du nord, et enregistrons les campings potentiels qui pourront nous servir de replis si les conditions météo ne permettent pas le bivouac.


Nous allons commencer les randonnée sur plusieurs jours en autonomie et devons mous y préparer: matériels, aliments, pharmacie. Nous profitons d’acheter des bottes à Louisa et des chaussettes pour Héléna.







chariot du père Noël (il existe? alors!)


Nous devons durant ce périple s’assurer que tout le monde reste en bonne santé, et adaptons soins et régimes alimentaires en conséquence. Les midges, petites mouches voraces, moustiques sont agressifs et rendent le quotidien stressant.


A la mi-août, la température chute, 7°c le matin. On se dirige vers #Sodanlyka#, vers l’est de la Finlande, à environ une centaine de km de la frontière Russe.






Cheval de Délacardie



On passe par #Tepsa#,#Jeesio. Les routes correspondantes à nos nationales, sont limitées à 80 km/h et sont étroites. Les dépassements sont difficiles, les croisement avec les poids lourds aussi. Les Finlandais comme pour toute la scandinavie, se mettent sur le côté pour signifier qu’on peut doubler.




Nous partons visiter le parc national de #Luotso-Pyhä riche en myrtilles. On visite deux grandes stations de ski, avec des hôtels en bois, des chalets individuels à la location, des aménagements à faire pâlir Méribel.


Lors de notre randonnée sur #Rikimakero#, on savoure un fromage blanc local mélangé avec des myrtilles fraîchement cueillies.


En fin de journée, on bivouaque avec les midges.


La nuit fût serrée dans la voiture. Le soleil s’est couché vers 22h30 pour se lever vers 3h30. La température continue de baisser, 5°c ce matin.


Dans la journée, sur plus de 4 heures, on a parcouru 12 km à pied sur un itinéraire de randonnée dans le parc. On a profité de cette excursion, pour tester le chariot prototype qui nous permet de transporter des sacs supplémentaires et porter Louisa quant elle est fatiguée.


Le soir on rentre à #Sodankyla# pour une nuit en camping 4 étoiles afin de préparer les prochaines journées en randonnées sur plusieurs jours dans le fameux parc de #Urho Kekkonen Au Nord.


On va profiter de cette soirée pour préparer l’équipement extrême, pipette filtrante, chariot de rando, pharmacie…..


On va soigner les bobos aussi.






parc d'Urho




Le lendemain, après du rangement des affaires, du tri, on repart en direction du parc national d’Urho Kekkonen. On prend des renseignement au visitor center puis on se rend au départ d’une randonnée de 2 jours, 24 km. On couchera dans une stuga et c’est tant mieux car il y a beaucoup de vent, il aurait été difficile de monter la tente dans un paysage sans abri.


On peut admirer le paysage avec un éclairage de coucher de soleil, bien que celui-ci ne se couchera que vers 22h30.


On a rencontrer un couple de randonneurs qui voyagent dans le monde entier depuis plus de 5 années. Leur chienne est l’héroïne de cette aventure (page facebook Anka leloup de l’empire du loup). Ils vont visiter l’Albanie puis iront l’année prochaine en Mongolie. On échangera des informations sur nos trips. On sera mis en contact avec une communauté internationale de voyageurs en famille qui, chaque jour, sillonnent le monde et accumulent plein d’expériences.


Ce soir on dort dans une stuga avec pour paysage des forêts millénaires et un ciel chaotique.


Vers 3 heures du matin, on se lèvera avec le soleil pour continuer le trek.


On espère voir des animaux sauvages. Les loups et ours se font rares, mais les caribous sont fréquents.


Après 22 km dans la nature, on revient au visitor center rincé, d’abord par la pluie, puis ensuite par la fatigue. On cours manger un glace! Lousia 4 ans, a parcouru une grande partie du chemin, pourtant pierreux et glissant à pied. On prenait son rythme, certes lent mais régulier: bravo ma petite. Héléna et Victoria ont suivi en contemplant la nature. On a croisé des traces de loup et au même moment, vers 7 h on a entendu des jappements et finalement des hurlements courts de Loups. Ils étaient bien dans les environs mais discrets sans pouvoir les voir. En sortant de la stuga, à l’aube, j’ai pu surprendre un lynx à pattes blanches. Il a été rapide pour se cacher.




Des corbeaux de couleur noir-marron, corbeaux de l’artique nous ont accompagnés durant les premières heures. Quant aux caribous, beaucoup dormaient en ce matin vers les 4h.


Nous avons récolté des myrtilles pour nous préparer en soirée un délicieux dessert à base de fromage blanc (Kerma).


En soirée, on a trouvé un emplacement au bord d’une rivière en forêt. Nous avons planté la tente, pris le souper et au lit épuisé mais heureux de ce trek de deux jours. Comme à leur habitude, midges, moustiques se sont invités et nous ont copieusement dévorés au cours de notre repas, malgré le répulsif suédois (mygga) pourtant efficace.


Dès que l’on fait chauffer de l’eau, les midges se jettent dans la casserole, si bien qu’il faut mettre systématiquement un couvercle, empêchant de voir la cuisson des pâtes.





Le jour suivant,on se réveille sous la pluie, on prend le petit-déjeuner dans la voiture.


Une surprise nous attends, puisqu’avant de partir, je remarque un excrément relativement important près du campement mais sans que cela m’interroge plus que cela.


Plus tard, dans une balade pédagogique pour les enfants, est décrit sur un panneau, les différents animaux locaux et leur habitude de vie. Dans les schémas explicatifs, voilà que les excréments que j’ai vu le matin sont dessinés sur le documents: c’est l’ours qui les produit. Ouah!!donc durant la nuit, un ours est passé au campement, sans que l’on entende quoi que ce soit. Peut-être a t’il reniflé la tente, bu à la rivière et reparti. Heureusement, nous avons laissé aucune poubelle dehors, ni nourriture.


Dans la journée fortement pluvieuse, on se rend de l’autre côté du parc pour découvrir d’autres randonnées. En direction de #Jöseppi#, nous tombons sur la frontière russe, l’entrée du parc est côté russe!! on photographie les lieux, c’est fou d’être presque en Russie, c’est là que l’on s’aperçoit que l’on a fait beaucoup de kilomètres ou que la Russie est réellement proche de nous, Européens... après-tout c’est notre voisin direct.


Dans la journée, on découvre d’autres coins de la nature, et replantons notre tente dans le parc pour randonner demain.




Nous faisons une petite vidéo (break news) pour ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux.


Le lendemain, J’ai randonné en VTT dans le parc, les chemins balisés permettent de découvrir un maximum de sentiers sympas.


Dans l’après-midi, nous sommes arrivés à #Inari#. Déception, il s’agit d’un gros village sans commentaire. On a visité le centre culturel des Sami, seul peuple indigène d’Europe. Leur culture est riche d’arts et de traditions. Nous avons voulu faire un news avec le représentant d’un groupe rock suami de la région, qui revendique le modernisme en accord avec leur tradition (Somby). Mais il a décliné notre demande d’interview, qui aurait pris que quelques minutes, en prétextant le droit à l’image et son indisponibilité ce jour. Ce reportage aurait été intégré dans le programme pédagogique des scolaires de Lalbenque et collège, dans le cadre de la connaissance du Monde. On aurait pu faire connaître le peuple Suami (inuit de Laponie). Dommage.


On a continué en direction des montagnes et sommes arrêtés dans un camping ou encore une fois l’accueil est froid, mais c’est normal pour un Finlandais.


Ce soir, on mange pâtes, céréales et fruits en abondance pour préparer les trek de demain.







parc d'Urho 22km à pied





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Le jour suivant, on est reparti du camping #Valkeaporo# à 40 km au sud-ouest d’Inari. L’accueil est simple, direct et efficace. On plante la tente pour la faire sécher et on dort dans la voiture transformée en camping-car. La nuit s’éclaircie après deux jours de pluies éparses. On nous annonce deux jours de soleil. Donc on va en profiter pour faire des balades longues aux abords du parc de #Lemmenjoen#.


La nature a changé, avec de vastes étendues de prairies et marécages alternées par de grandes forêts de feuillus et épineux de taille moyenne.


Au cours de la dernière randonnée en pleine pampa, on surprend un cerf suivi d’un caribou. L’instant fût fugace. Nous nous rendons à #Lisma, pensant qu’il s’agissait d’une ville mais en fait, c’était un hameau qui ressemble au petit village russe. Il faut dire que depuis #Ivalo#, l’urbanisme a changé avec des bâtiments intégrant les commerces ensemble, un station essence, et quelques maisons en bois et chalets.


Ces villes sont distantes de 50 à 100 km, et possèdent juste l’essentiel en services. On sent une forte activité forestière, mais on voit aussi des petites zones industrielles ou artisanales activent.


Le nord de la Finlande est beaucoup plus sauvage et montre que nous sommes bien au dessus du 66 e degrés de latitude nord.


Ce soir, on campera près d’une rivière avec le feu de camp dans un paysage de trappeurs canadiens.


Après un réveil avec le soleil, vers 6h, et 0°c, tente gelée, on reprend la route pour la découverte du parc national suivant, #Pällas-Yllästuntun park. La route est longue, car pas villages, ni villes pendant 150 km. Le no man’s land. On quitte le paysage des plaines pour arriver dans celui des petites montagnes de ce coin de Finlande. On retrouve l’architecture scandinave, et abandonnons celle d’influence russe. Après avoir quitté la direction de #Kittilä# pour reprendre celle de #Kongas et #Yli-kyron. On campe à #Kyron loma oy, point de départ des randonnées du parc.







on est parti pour la nuit




La ville de #Kongas offre l’ensemble des services et commerces mais c’est bien la seule ville dans les parages. On ait donc des réserves d’essence et d’aliments.


Demain on découvrira le parc en trekkant comme des fous, toute la journée...


Grand jour, c’est l’anniversaire de Laure. On fête cela dignement: jus de pomme kiwi maison et pizza maison! Et le cadeau bien sûr.


On est allé faire une reconnaissance d’un parcours, en montagne dans le parc et en final on a parcouru 10 km à pied. L’après-midi, on recommence mais seulement 6 km sans s’en apercevoir!


Température de 10 °c, ciel variable.


J’en profite pour faire du VTT dans ces chemins finlandais, le pied.


Je fait une course-poursuite avec un caribou, je me perds dans tous ces chemins de montagne. Un Finlandais sort de son chalet type hollywood et me renseigne sur le parcours à suivre: «Ah ces Français…!»


Puis on achète en boutique du camping, des petits souvenirs choisis par les filles, faits à la main.


Demain on reprend la route mais pour aller à côté, dans la continuité du parc pour découvrir d’autres paysages.



On rejoint #Enontekio, point de départ, vers la Norvège et la Suède. On découvre un paysage de montagnes moyennes, avec l’impression de se trouver sur les causses de Millau. On s’arrête à #Kultima# près d’un élevage de chiens de traîneaux.


Le temps ensoleillé la journée, tourne à la pluie orageuse par 15 °c. Demain on remonte vers le nord, vers les plus hauts sommets de Finlande.







Elan


Le jour suivant,on remonte sur le parc de #Mallan luonnonpuiesto#et sur la zone de #Govddosgaisi, à la frontière de la Norvège. Le temps est à la pluie et le vent souffle fort. Le paysage change, plus montagneux, ce sont les Alpes Scandinaves. Les lacs sont plus imposants et les montagnes tombent à leur pied.


On retourne vers notre lieu de bivouac, près d’un étang à Kitina.


Demain, le temps sera au soleil pour au moins deux jours, mais avec des températures plus froides. Le paysage de ce bout de Finlande du Nord, est essentiellement forestier entrecoupé de lacs.

Les arbres sont de petites tailles, 2,3 m feuillus et épineux, assis sur des zones marécageuses. Au sol, petite bruyère, myrtilles, arbrisseaux tordus rendent la progression à pied impossible. Les chemins de randonnées sont plus rares et seuls les sentiers balisés situés dans les parcs, permettent l’accès aux coins reculés de cette vaste nature. Pas de villes, pas de villages, quelques maisons isolés dans des lieux-dits à peine signalés, le long de la seule route unique qui remonte au nord.


Toute l’architecture, tous les aménagements autour des maisons, sont adaptés à la neige. Il est clair que les Finlandais vivent au rythme de l’hiver, qui avec son cortège de neige et de glace, permet l’accès à toute la nature sans retenu. L’été nordique est une parenthèse, ou le temps est suspendu uniquement au bois à couper pour l’hiver...


Sur tout le mois, les filles ont révisé leur leçon pour se préparer à la rentrée scolaire de novembre. Elles rentreront en différé, mais il est prévu des connexions sur les sites des écoles pour qu’elles se tiennent à jour.


En septembre, elles se connecteront en direct pour récupérer les leçons. Elles veulent prendre de l’avance sur le programme afin d’être au top quant elles rentreront.


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Nous avons poursuivi notre escapade en direction de #Muonio vers le sud, à la frontière suédoise. Nous allons continuer à explorer le parc de #Pällas-Yllästuntun. Pendant deux jours, nous serons au même camping des jours précédents.


D’une manière général, on voit beaucoup de personnes âgées au quotidien. Peu de jeunes, qui doivent être au travail. Les journées démarrent à 7h le matin pour finir à 15h. Le jour se lève à 3h du matin, la nuit qui reste claire apparaît vers 22h00. Les horaires d’ouverture des commerces et service sont 7h-15h voir 7h-22h pour les supermarchés. Le décalage horaire est de 1h en plus par rapport à Paris. Les prix sont plus élevés qu’en France , de 20% en général, mais le diesel est 2 à 5% moins élevé. Les vêtements sont chers, presque 30 à 50% plus élevés.


La Norvège est plus cher encore.


Demain, on monte à un sommet local par un itinéraire de montagne. On s’arrêtera à une stuga pour déguster le café. On ramassera des myrtilles avec une pelle spéciale qui permet de cueillir les fruits rapidement.


En final, la météo s’est branchée sur le soleil en début de journée. Nous avons récolté 2kg de myrtilles fraîches de montagne et les prochains jours, nous nous gaverons du fruit rouge avec du fromage blanc.


L’après-midi, nous avons randonné sur 12 km pour voir un panorama à 360 ° sur les montagnes et lacs de cette Finlande sauvage. J’ai pu faire du VTT dans ces chemins et hors-pistes pour profiter des paysages, comme un gamin qui découvre des bonbons. On a rencontré d’autres randonneurs, des quadeurs et le refuge dans lequel nous avons goûté avait encore le feu de cheminée odorant du bois sapineux.

Pratiquer le VTT sur ce terrain reste une expérience intéressante car le sol est un mélange de racine de bruyère, de lichens, de mousses, de pierres, de trous.. il est donc difficile de rouler sur ce tapis vert et pierreux! Je comprends pourquoi les explorateurs du grand Nord, préfèrent l’hiver pour parcourir ces immensités, car la neige et la glace lissent le relief et la circulation des traîneaux ou la marche à pied en est plus aisé (#Nathalie Courtet, #Nicolas Vanier)


Le lendemain, nous sommes repartis de Finlande, après une petite randonnée dans le parc.Le soleil était au beau fixe, avec 0 °c au réveil. La toile était gelée. Nous avons mis le chauffage de voiture avant de nous lever. Personne n’a eu froid.


Dans l’après-midi aux portes de la frontière, côté Suède, on a découvert une forêt aux larges marécages.Puis nous sommes repartis vers Kiruna, et à mi- chemin, on a bivouaqué, non sans mal pour trouver le petit coin de forêt sympa. On espère voir des élans cette nuit.


Demain, nous partirons pour les montagnes suédoises, où nous attendent de nouvelles aventures…






On arrive à Kiruna, capital suédoise des sami. 18OOO habitants, ville minière, industrielle, commerciale. De ce point, partent des randonnées pour les montagnes avoisinantes et surtout de là, on rejoint #Abisko, d’un côté, #Nikkaluokta, point de départ des grandes randonnées du parc du #Kabnekaise, point culminant de la Suède à 2111 m. Il neigera sur le sommet, demain. Du site de cette montagne, on peut rejoindre le parc du #Sarek# et celui d’AIbisko, mais à pied uniquement.


Le parc du #Padjelanta, qui avec le sarek sont totalement isolés.


Ces parcs sont des hauts lieux de randonnées, qui peuvent durer des jours et sur plusieurs dizaine de km.


Il est dommage que les refuges- étapes soient payants, que le parking soit payant pour la nuit, que le camping sur le visitor center soit cher. Et que tout finalement est purement commercial.


Demain on préparera nos sacs pour trois de randonnées à la belle étoile, la météo prévoit trois jours de grand soleil mais avec une baisse de température.


#Kiruna# possède un centre-ville avec galerie marchande. On y trouve des supermarchés, des magasins de vêtements (HM), de sport, d’outillage, des cafés, bars, restaurants, boites de nuit….


Dans la zone commerciale, on retrouve les mêmes concessionnaires que chez nous, avec en plus Skoda, Volvo… Il y a des quartiers résidentielles avec de belles maisons, et des quartiers avec des petits immeubles bien construits. Le tout avec jardins, pelouses, aires de jeux…


En définitive, Kiruna est la seule grande ville du nord de la suède.


Au campement du soir, on rencontre un renard doré qui vient inspecter les alentours, moment sympa. Les filles ont adoré.


Fin août, malgré la pluie et la grisaille dans ce coin de montagne, et comme le temps est changeant, on décide de préparer les sacs à dos pour deux ou trois jours de raid dans le parc du Kebnekaise.


La préparation consiste à prendre suffisamment d’eau, bien qu’avec la pipette filtrante, on peut prendre de l’eau dans n’importe qu’elle rivières, ruisseaux;


les aliments doivent permettre de préparer les repas avec un minimum d’eau et de gaz; on optera pour des saucisses fumées locales, de la purée et semoule déshydratées, des soupes en sachets, des pâtes vermicelles et bouillon cube… des fruits et compotes à boire; le café et thé en sachets, le sucre en sachets, la confiture en tube, du pain aux céréales, et chocolat en poudre... l’ensemble devant générer un minimum de déchets que l’on remportera bien entendu.


Il faut emporter les vêtements contre le froid et surtout pour passer la nuit au chaud; on prend aussi deux duvets, les sur-sacs isolants des duvets afin que Laure et les filles soient au chaud, et pour moi, juste un sur-sac; on rajoute la toile de tente imperméable, le petit sac hygiène et beauté, et les sacs à dos, le chariot de randonnée et le matériel de réparation….


Bref, on est chargé mais relativement, n’entravant pas notre marche de 3km par heure environ. Louisa marche bien, et fait relais sur mes épaules pour se reposer.


Après 4 heures de marche, on arrive sur les lieu du bivouac, choisi pour son paysage idyllique, à l’abri du vent et de l’humidité.


A 9h, on dort tous et dans la nuit, le vent se renforce et le froid devient cinglant, autour de o°c à l"abri du vent. On surveille que les filles dorment bien sans se découvrir et qu’elles ne soient pas en hypothermie. Le matin, à l’aurore, vers 2h41, on se lève pour repartir vers 4h en randonnée. La nuit reste claire, ne tombe pas vraiment, si bien qu’il y a toujours une lueur en fond de ciel permettant d’y voir pour marcher sans difficulté. Victoria prend en charge de chariot sur la totalité du retour, si bien qu’elle est maintenant musclée.


Héléna a pris en charge le sac hygiène, de l’eau et fruits, et paires de chaussures de rechange. Elles ont été encore impressionnantes par leur robustesse et leur ténacité. Elles seront fatiguées, mais elles continueront à se chamailler quant même après.


Au total, 16 km de parcouru, 8h de marche.







parc d'Abisko 


Aujourd’hui, vendredi, dernier jour du mois, on pense à la reprise scolaire lundi prochain, et on programme, comme prévu, avec les filles les devoirs à faire. On suivra les cours via internet et les «live» avec les enseignants.


On se repose, puis on part pour Abisko, dernière petite ville avant la Norvège.


Abisko, c’est quelques habitations, un épicerie-station, et un immense et sublime parc naturel dont le paysage fait parfaitement la transition avec celui des fjords norvégiens. Au visitor Center, tout est bien organisé pour indiquer l’ensemble des randonnées à faire, ce qui est à voir. Dans les rues, depuis le centre-ville on peut partir directement dans les trails. On profite du temps libre pour faire la synthèse de toutes les randonnées à effectuer.


Ce parc paraît moins commercial que celui du Kebnekaise, où tout est payant. Le refuges sont des stuga à louer. Si vous ne louer pas, alors passez votre chemin, il n’y a pas de place pour vous! L’hélicoptère des agences de tourisme passe toute les demi-heures sur le parc, pour le survoler avec des touristes argentés.


Demain, on partira pour une journée de marche sur le «chemin de la reine» dans le parc d’Abisko, puis on regardera les autres balades à découvrir.


Nous venons de trekker dans le parc d’Abisko, le long de la voie royale. Elle parcoure plus de 1000 km en partie en Suède et d’ici, rejoint les parcs du Sarek et du Padlejanta. Nous parcourons environ 14 km sur 6h. Le paysage est grandiose , avec ses rivières, lacs et montagnes en fond de vue.


Le cheminement est ludique avec cascades, petits ponts, traverses en bois…


Nous poursuivrons demain sur d’autres chemins pour découvrir ce parc hors norme. Il est entouré de paysages type norvégien. C’est le plus beau parc de Suède, pour moi. Il est la porte d’entrée des parcs norvégiens…


Aujourd’hui: repos. On profite de la pluie du matin, pour se rendre au visitor center et faire un point sur la photos et vidéos. On prend un café dans un salon confortable, et faisons réviser les devoirs aux filles. Le soleil revient, on part faire la découverte d’un canyon à proximité du centre, façonnée par la rivière provenant du grand lac du parc d’Abisko, donc les montagnes.

L’eau poursuit sa route au travers d’une gorge pour, à nouveau se jeter dans le lac principal dans la vallée d’Abisko.


On visite une représentation d’un camp Sami. Ce peuple est difficile à approcher, car les Sames commercialisent tout, y compris leur image. Une partie de ce peuple continue de vivre leur tradition, une autre partie, s’occidentalise.


Quant aux suédois, ils sont avenants, sympathiques, et de bonne humeur. Ils sont calmes, et silencieux. Dans les commerces, les cafés, il n’y a pas de bruit, y compris dans la rue, et la conduite automobile est calme.


La Finlande du nord est sauvage, par ces grands espaces forestiers, et l’absence d’urbanisation. La suède du nord est moins sauvage, mais reste très nature. Les villes sont plus nombreuses avec souvent une épicerie et un point essence.


Les prix sont plus élevés dans la partie Lapone, puis dès qu l’on descend vers le centre, les prix sont, à nouveau, raisonnables, et du même niveau qu’en France.


Demain, on fera un trek dans le no man’s land situé sur la route de Norvège. C’est un haut lieu de randonnées, dans le maquis avec comme paysage, montagnes et lacs.





Ce matin, nous avons démarré par une randonnée dans le #Palnostugan, un parcours dans la garrigue, sur un plateau permettant une vision à 360°. Le chemin est ludique, avec petits ponts de bois, petits rochers, montées, descentes, le tout entourés de lacs. On rencontre, lors d’une pause, deux suédois, dont l’un de Göteborg, parle Français, le second étant du coin. Ils nous indiquent qu’il y a bien des élans dans les parages, des loups, des aigles, … et l’ours. Ils nous disent que rencontrer l’ours est signe de chance, car, même s’ils sont présents, ils sont invisibles.


Ils s’étonnent de la présence des filles, car elles devraient être à l’école. On leur explique qu’elles suivent les cours par internet; ils concluent que maintenant l’école est moderne, qu’en Suède, des autobus passent prendre les enfants quelque soit la météo pour l’école, même dans les endroits les plus reculés, mais l’école par internet existe aussi.


La Suède développe la 4G partout, pour que tout le monde ait accès à toutes les informations au quotidien. On a constaté qu’en effet, la connexion fait rarement défaut. Il en est de même en Finlande.


Le début d’après-midi est consacré aux devoirs de filles. Puis on repart pour randonner dans un chemin le long de la rivière, près du centre.


Ce soir, on préparera la randonnée à la journée de demain, dans le parc d’Abisko. La météo est prévue bonne.


La journée fût calme. Une randonnée le matin, puis repos avant de repartir en direction de Kiruna. Le vent est froid. On va redescendre sur le #Sarek#, mais avant on refera le plein d’aliments et d’essence. Ce soir, on bivouaque au sud de #Kiruna#, en forêt. Les couleurs d’automne sont là, les différentes nuances de jaune se montrent, c’est la Ruska, période pendant laquelle la nature est flamboyante.


Les filles suivent attentivement le déroulé du l’emploi du temps de leur classe.


Léna communiquera avec Victoria pour les leçons à faire. Clara a téléphoné pour donner de ses nouvelles à Victoria. Tout le monde, élèves et professeurs attendent le retour des filles en classe: elles seront les stars du moment.







parc du Kebnekaise


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Nous avons passé la nuit suivante et la matinée, dans une forêt loin de tout. Le bivouac était à 13 km de la route. Notre campement était noyé dans les arbres, feuillus et épineux de petites tailles, sur un sol de bruyères, myrtilles, lichens et mousses. Même la 4g ne passait plus, à cet endroit insolite. Nous avons suivi les traces d’élans, d’ours et de caribous. Le lieu est totalement isolé du reste de la région, comme beaucoup d’endroit similaires en Suède.


Ce soir nous camperons à Galivaere avant de descendre sur le Sarek.


On poursuit vers le #Stora Füjallet Park, pour découvrir le côté nord du massif du Sarek. Seulement, une seule route de plus de 140 km longe le lac qui sépare le massif du Kebnékaise à celui du Sarek. Aucun parcours ne permet de passer de l’autre côté. La voie royale en provenance d’Abisko traverse ce lieu pour poursuivre vers l’ouest et repartir vers le Sarek, beaucoup plus haut. Ces massifs sont isolés de toute vie humaine, pas de route, un seul itinéraire de randonnée. Ils sont très difficile d’accès en été. L’hiver, la neige et la glace facilitent les déplacements.


Demain, on partira de #Parjus pour longer l’autre rive du lac et s’approcher du Sarek.


L’architecture des villages est austère, froide et dénuée de fantaisie.


On a assisté au transport par hélicoptère de la dépouille d’un élan tué par la chasse. L’élan tué en pleine forêt n’est pas transportable par voiture, du fait de l’inaccessibilité de l’endroit. Seul la voie des airs est la solution!!!


Le lendemain, on attaque la journée, en randonnée, dès 8h du matin, à côté du lieu de bivouac. Le parcours est un sentier près de #Renhagen#, non répertorié, puisqu’il n’est pas balisé officiellement. Il s’agit d’un chemin de chasseurs, réservé aux locaux. On prend donc le privilège de suivre cet itinéraire caché sous des bois incroyables; on se croirait dans une forêt magique, avec un lit de mousses et lichens, alternant avec des pierres et rochers, et petites lagunes embrumées. Le sentier sillonne entre les arbres pour aboutir dans une plaine, aux hautes herbes jaunes, et marécageuse. Puis se faisant, il continue dans les bois pour à nouveau aboutir dans une clairière permettant au regard de fuir au loin, vers les limites du massif forestier.


Au retour, on croise un chasseur, qui nous indique que si nous avions été plus loin, au lac, on aurait pu peut-être percevoir un élan égaré! Ah! Décidément, on aura été souvent sur la piste de ce grand corné, sans le voir, le sentir oui, mais le surprendre, non.


Nous avons noté les coordonnées GPS de ce lieu.


Nous partons ensuite pour un village de pécheurs, #Alloluokta#, situé au bord du lac de #Stora Ulevatten. Nous suivons une route défoncée, et sommes situés de l’autre côté du lac, par rapport à la veille. Les villageois vivent de pêche, de chasse et de myrtilles! Ces lieux sont isolés, puisqu’il fallu parcourir 40 km du bourg principal, Porjus.


En fin d’après-midi, Héléna contacte par twits, sa classe, dont les élèves lui posent de nombreuses questions sur son voyage vers le pôle Nord. Elle y répond avec enthousiasme, consciente que pour un instant, elle est l’héroïne de son école.


Le soir, on campe à Jjokkmok, situé sur le cercle polaire arctique.







entre Orsa et Sveg en Suède


Nous nous dirigeons vers #Kvikkjokk, au pied du #Sarek#. On part sur une randonnée de 4h pour découvrir un autre aspect de la voie royale pour se retrouver à Abisko, sur plus de 400 km (hors variante). De nombreux randonneurs se retrouvent sur cet itinéraire. La forêt est celle d’une montagne, au chemin escarpé. Nous profitons de faire un «live» sur facebook. Ensuite nous repartons chercher une zone de bivouac, dans la forêt. On prépare un feu de camp dans un paysage canadien. On prépare du bacon grillé sur toast et du riz cuit à l’étouffée.


Au petit matin, vers 6h, j’allume à nouveau le feu de camp. C’est sympa de déjeuner près d’un feu, il fait froid se matin, cela réchauffe. On grille du pain à la braise, avec de la confiture et un bon café/thé, on se régale.


Puis on lève le camp, pour retourner sur le parc du Sarek, pour quelques balades sous un ciel couvert et brumeux. J’en profite pour une sortie VTT que je vais filmer en partie. Le terrain est dur, et après une heure de montée, je retourne en descente, mais coriace. J’aimerai faire le parcours sur la voie royale en hiver, car il sera plus facile de rouler sur la neige glacée.


Le soir, on revient à Jjokkmok, au camping. On décide de faire un point sur les stocks, la lessive des vêtements et préparer la suite de notre périple en se dirigeant vers l’Est, sur le golfe de Botnie, pour maintenant faire du tourisme urbain, entre Finlande et Suède.



Lundi 10 septembre, on repart pour du trajet en voiture en direction de #Tornio#, en Finlande, au nord du#golfe de Botnie. Le paysage change vite, on retrouve les plaines et prairies avec les forêts de feuillus. La météo est douce. Les routes sont limitées à 80 km/h mais on a des portions à 100, 90, 110 et ces limites ne sont pas toujours adaptées à l’état de la route. On a du 110 sur des routes étroites et du 90 sur des routes larges. Le revêtement est irrégulier, beaucoup de dos d’âne, de creux de bosses, de graviers.




On arrive en Finlande dans une ville commerciale, avec de grandes enseignes, des entreprises, des bureaux, des banques...à Tornio à la frontière. La police contrôle des passages de loin.


On change de pays, mais aussi de cadre de vie: la Finlande paraît plus pauvre que la Suède. Historiquement, la Finlande dépendait de la Suède du moyen âge jusqu’à 1809, puis de la Russie jusqu’en 1917. On trouve des vestiges archéologiques datant de 7000 av Jc, peuple lapon ancestral. Avant le moyen âge, la Finlande profite des périodes viking pour établir des comptoirs de commerces entre les différentes mouvances.


Aujourd’hui, l’agriculture et surtout l’industrie forestière sont les activités principales. Moins de 6 millions d’habitants vivent en Finlande, dont 80% sont concentrés au sud. La Finlande reste un pays en sursis car la Russie a repris des terres à la fin de la seconde guerre mondiale, et menace toujours d’annexer d’autres régions finlandaises. La Suède reste avec l’Europe un allié, bien que la guerre des territoires a eu lieu jadis avec le voisin scandinave.


Beaucoup de Finlandais dans la années 1960 ont migré vers la Suède. La Finlande est un pays européen, et dans l’ONU depuis 1955.


Demain on essayera de visiter un parc à proximité, et on redescendra par la côte Est de la Suède.


Après avoir bivouaqué dans une forêt autour d’un feu de camp,nous allons visiter la réserve naturelle de #Pisaavara# au Nord de Tornio en Finlande.


Déjà, on ne parvient pas, même avec le Gps,à localiser le site. On atterrit dans un cul-de-sac, dans la cour d’une ferme isolée. On voit sortir un monsieur, typé année 68 mais en tenue de fermier, qui nous observe au pied de sa porte.


On descend du véhicule et lui demandons en anglais, où se trouve la réserve. Il nous fait comprendre qu’il ne parle pas anglais, on lui montre le nom sur le Iphone et nous indique en finnois, qu’il faut faire le tour de la forêt, partir vers la gauche et on trouvera l’entrée. On repart en le remerciant, mais reste à sa porte à nous regarder s’éloigner! Après avoir suivi ses instructions, on arrive au bout d’un chemin perdu où se trouve l’entrée de la réserve. Les panneaux délabrés indiquent le lieu et ce qui est à voir. On lit une date: 1960!


On visite les blocs qui servaient autrefois de sanitaires, réception, gîtes, musée… Mais plus rien ne fonctionne. On s’engage dans le parcours, qui reste encore de temps à autre, balisé, mais il faut rester vigilant pour ne pas se perdre. Le site est exceptionnel, sauvage, pur. On se régale. On ne comprend pas pourquoi se site a été abandonné.




Trois heures après, on revient, on pique-nique puis repartons vers #Luléa# en Suède. Ce soir, on bivouaque au bord de la Botnie, près de #Rosvik#.

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Le jour suivant,on continue de descendre vers le sud, par la côte est. On retrouve l’architecture typique de la suède, maison colorée et jardin entretenu au brin d’herbe près. Le paysage est agricole et fortement forestier. Les forêts sont denses.


Dans la nuit, vers 4h du matin, on entend un grognement long et distinct. Mais rien en vue, par d’ombre dans la nuit. Le lendemain, on trouve des traces à proximité de la tente, c’est bien des traces d’ours!


On visite #Pitea# et #Bergsviken, villes commerciales et modernes.


On descend sur le parc de #Bjuroklubb# au sud de #Burea#. Il donne sur le golfe de Botnie, les paysages sont doux. Cette partie de la Suède est pauvre en parcs et réserves, si bien que seules les villages sont intéressants à visiter.


Après le bivouac sous la pluie le soir et une couverture étoilée la nuit, dans la région du Västerbotten, nous partons pour #Uméa#.


De là, nous décidons de quitter la côte, pour aller vers l’intérieur des terres, afin de découvrir une Suède plus authentique, moins commerciale. On suit la route locale qui de temps en temps devient un chemin de terre et de castine. On traverse #Gräsmyr#, #Nyäker#, #Norrfors#, malgré un GPS qui veut toujours nous renvoyer vers la E4.


On termine notre tourisme au camping de #Trehörmipgstö# dans le Västernorrland.


Les paysages ressemblent à ceux du Limousin, petits vallons, prairies et forêts.


La route est sinueuse, ce qui est un plaisir, vu que jusqu’ici, les routes ont été droites, longues et.. monotones.


Un point commun à chaque lieu de Suède, c’est la présence de poteaux électriques, dans le paysage!. Il est impressionnant de voir autant de lignes, relais, transformateurs électriques sur les routes, mais aussi en forêts. Il n’est pas rare de se voir un panorama gâché par une ligne électrique vous passant devant l’objectif, même de loin.


C’est dingue de voir autant de lignes, même en pleine campagne! Je comprends que les hivers , les Suédois ont besoin d’électricité pour le chauffage et la lumière, vu qu’il fait froid et que les nuits sont très longues, mais quand même, ils ne sont que 10 millions et encore 80% concentrés dans le sud.


Concernant le respect des limitations de vitesse, en dehors des villes, les Suédois dépassent en moyenne de 10 km/h les limites! Ils ne respectent donc pas vraiment les vitesses, et les poids lourds roulent à la vitesse autorisée, mais pas en dessous. En dehors de cette remarque, ils conduisent sans pression, sans précipitation. La conduite est calme.


Il faut dire que l’on comprend pas vraiment comment l’administration décide des limites, mais sur une voie rapide à deux voies limitée à 110 km/h, on passe à une voie étroite toujours limitée à la même vitesse. Les limitations varient souvent, et souvent un radar est associé aux panneaux.


Demain, on restera sans doute dans la région, pour randonner avec le soleil. Celui-ci est incliné vers 12h, à environ 40 ° , ne chauffe pas vu que l’on ne dépasse pas 15°c.







près d'Idre en Suède


Nous avons suivi la route touristique pour nous rendre au site naturel de #Skalbergs grottoma. L’endroit est un surplomb de roches d’origine volcanique, menant à un point de vue sympa. On se rend compte que même dans cette partie de la Suède, la forêt reste dense et à perte de vue. Nous descendons dans l’entrée de la grotte, mais après le passage et le cheminement demandent des notions de spéléologie, et un équipement pour suivre la via ferrata est utile. Avec les enfants, on ne prend pas de risque.


Ensuite, on poursuit vers #Ornskölasvik, vers la côte, pour remonter par l’autre itinéraire touristique vers #Bjorna#. Les paysages sont vallonnés, verts et forestiers.


Les maisons sont typiques et beaucoup de fermes sont présentes, car l’agriculture est dominantes dans ce coin. On voit aussi, de nombreux élevages de chevaux.


Héléna contacte sa classe de CE2 pour discuter en live sur son voyage. C’est sympa.


Ce soir on bivouaque, et avant de faire un feu de camp, on se renseigne sur les interdictions de faire du feu, zone par zone, puisqu’avec les feux de forêts de juillet, la sécheresse et la chaleur de cet été, des restrictions existent encore.


On visite le parc de #Skuleskogens# au bord du golfe. Les itinéraires longent le lac. On en profite pour un live sur facebook, qui donne de bonnes retombées en terme de contacts. Demain, on visitera un ensemble de presqu’îles, qui semble être un lieu touristique.


Le lendemain, nous avons visité la péninsule Est de #Ullänger# à #Svartnora. C’est un lieu vallonné, avec lacs et villages typés. C’est touristique car à chaque village, il y a un camping, des bars et restaurants. On sillonne les vallées, espaces naturels et balisés. Les lieux sont agréables, ressemblant à la Creuse, Haute-Vienne, ou les causses de Millau.


En Suède, de point de vue alimentaire, on retrouve deux types de commerces, les Ica, les Coop Consum, les premiers étant un peu moins chers que les seconds. Dès le centre de la Suède, dans les villes, on retrouve les Lidl et les chaînes de magasins habituels.


En alimentation, on a les produits laitiers, glaces, les fruits et légumes de saisons, exotiques, les viandes charcutières, l’élan, le caribou, mais pas trop de viandes bovines. Beaucoup de chips, hamburgers, kébab, et autres produits gras, les bières et sodas mais pas de vins et d’alcool (réservés à des magasins spécialisés)












près d'Idre


Le prix du Diesel, est à 17,1 SEK au Nord et 15,3 SEK an centre, soit plus chers qu’en France.


Demain on visitera l’intérieur des terres, au sud de Sundsvall pour se diriger tranquillement vers la capital dans les prochains jours.


Nous sommes repartis sous une pluie battante, la tente trempée. Puis dans la matinée, le vent s’est levé et les éclaircies ont été de retour. Nous continuons notre descente vers le Sud, mais les températures ne montent pas encore. Nous passons à #Valista, #Bollinas, #Avesta, pour arrivée à #Ockebo, lieu du camping. L’intérieur des terres est sauvage, et chaque vallon montre toujours une surprise paysagère sympa. Les maisons jouent avec leur couleur et les jardins sont minutieusement aménagés, fleuris, décorés. La région du Vastemaland est décidément pleine de surprises.


Nous nous approchons de #Stockholm. Les hébergements sont complets sur place, on trouvera en périphérie, en campagne, un endroit pour passer plusieurs nuits et sillonner la région et la ville chaque jour.


Le jour suivant, nous repartons du camping confortable, après un petit-déjeuner copieux. Les campings scandinaves équipés de cuisines aménagées et avec tout le matériel pour cuisiner, de salle-à-manger, de salons, de sanitaires et douches individuels, de laveries et séchoirs… le tout dans des bâtiments chauffées, aux sols en carrelages ou faïences…. Celui de #Ockelbo# en faisait partie avec salon-canapés, Tv, musique et instruments de musique! De quoi mettre l’ambiance le soir.


La salle-à-manger était équipée de tout le nécessaire au service à table!


Bref, comme chez vous, dans un cadre bien décoré.


Après quelques km en direction du Sud, vers Stockholm, on décide de bifurquer en direction de l’ouest vers Mora,région du Dalarna, au centre de la Suède, connue pour son doux climat et ses paysages surprenants.


En effet, d’après la météo, au centre on gagne 8 °c par rapport à l’endroit où on était, et puis dans la capital, impossible de louer un chambre d’hôtel au centre-ville, du fait que tout est complet sur la ville même, y compris les camping et toute sorte d’hébergement. C’est un période touristique, il y a du monde dans la capitale. On décide de ne pas y aller cette fois, car on se voit déjà galérer pour se garer, pour circuler…


on préfère revenir dans la nature sauvage de la Suède, et de revenir plus tard et plus au Sud, dans quelques jours. Auparavant, on va sur Mora et Idre, coins de randonnées en pleine nature authentique. Les paysages en direction de Stockholm sont urbains, routiers et finalement sans intérêt.


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Nous allons à #Ratvikk capitale de l’influence américaine. Nous brunchons dans un american’s restaurant. On se crois aux USA.


Nous visitons les villes de la région, près du lac de#Silgean.


Nous allons randonner dans un parc sur la route d’Idre. On se régale.


De 12h à 16 h, on flane à #Mora#, on commande la kiva (café avec pâtisseries), on fait des achats dans les enseignes du coin. Je cherche un coiffeur mais sans rendez-vous, ce n’est pas possible, et cela n’a pas l’air d’être leurs habitudes.


On poursuivra notre périple dans la région, randonnées à la journée sont au programme.


La pluie est prévue pour vendredi. On va donc au camping d’#Idre# pour préparer le camp de base. Dans la journée de jeudi, le soleil brille avec du fort vent, ce qui fait baisser les températures de 9 °c. On découvre à proximité de #Oxberg entre Mora et Sarna, un petit coin de paradis, où des chemins nous mènent loin dans les forêts aux couleurs automnales. 4 h après, on se dirige vers notre lieu de campement.


Ce vendredi, sous la pluie et le froid (3°c à l’abri du vent), on part en randonnée équipé pour la pluie. On découvre une seconde fois, le parc de #Längfällets qui reste magnifique, grâce à sa rivière torrentielle et les couleurs jaune-orange de la végétation. Le lieu est idyllique.


On retourne au campement tôt dans l’après-midi, pour que les filles puissent faire leurs devoirs. A 16h, on a rendez-vous via Twitter avec la classe d’Héléna pour discuter sur son voyage.


Ce soir, on se paiera un restaurant, histoire d’oublier la pluie.


Toute la nuit, le vent a soufflé. Fort et très fort, on se demandait si la toile de protection du camp allait tenir. Le ciel s’est dégagé, ce qui n’est pas étonnant, vu le vent!







cerf en Finlande


Tôt, on est parti pour placer le 4x4 dans la zone de bivouac, dans la forêt, au bord d’un ruisseau rapide. En décor, les arbres, la montagne, la nature, quoi!


C’est comme dans les films, le camp dans un site grandiose en pleine forêt canadienne! Pour le coup, on se sent veinard.


On part hors sentier, dans la forêt, on suit la rivière et on remonte vers le fond du parc naturel, isolé, sauvage.


En fin de journée, on prépare notre feu de camp, devant la rivière, et on préparera notre repas, comme le font les trappeurs!


Demain, on tentera de passer de l’autre côté de la rive pour explorer une montagne qui doit offrir un point de vue extraordinaire.


nous parcourons l’autre rive et sommes surpris des couleurs du matin. On croise un groupe de chasseurs Norvégiens équipés et accompagnés de chiens reliés par radio.


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On revient à #Idre# puis descendons par la route touristique vers #Malung#. Demain, on visitera le #Garphyttans National park. Le temps change vite, les températures restent froides.


Nous déambulons dans le parc national du Garphytttans. De grands arbres,des espaces fermiers, des coins pique-nique, barbecue et pour campement. L’endroit est simple mais beau.


Dans la journée, nous descendons vers Obrero. Puis nous décidons de planifier notre itinéraire pour les prochains jours. Nous couperons à l’ouest pour récupérer la route qui nous conduira sur la sortie de la Suède, et pour rentrer au Danemark, que nous visiterons plus en détail dans sa partie ouest.Pour le moment, on bivouaque entre sapins et prairies.


Le matin, au petit-déjeuner, tartine grillée au feu de bois, jambon fumé, fromage fondu, pour accompagner le café. Cela nous a réchauffé par une température négative, tente et herbe gelées. Puis départ pour #Séglora, petite commune sous #Boras. L’endroit est très vert, propice aux balades familiales.


On est reçu par la propriétaire du camping, qui ne parle que très peu anglais. L’équipement est au top, pelouse tondue, accès wifi, glaces à toutes heures.


Toute la nuit, le vent a soufflé fort, on a été obligé d’amarrer l’auvent de la tente au sol avec des piquets «spécial tempête». Aujourd’hui et demain, est prévu du vent fort, de la pluie. Nous restons au camping, dans la partie salon chauffé pour préparer la suite de notre périple vers le Danemark. Dans ce pays, le vent souffle aussi du fait de la situation géographique située entre la mer baltique et la mer du nord. Puis nous redescendrons en France en passant par l’Allemagne, la Hollande et la Belgique, pays que nous visiterons en partie.


Les filles profitent de ce temps mort pour faire leurs devoirs, et nous travaillons sur nos photos et commentaires du voyage.


Réellement, les conditions climatiques de la Scandinavie sont difficiles, seul l’été représente une pause pendant laquelle le soleil brille plus de 18h et les températures sont élevées. Mais les courants océaniques apportent toujours des journées de pluie et de vent de temps à autre, rendant la météo finalement instable.


Les Scandinaves ont du mérite à vivre dans ces contrées, et les évolutions politiques altèrent davantage le bien-être et l’ambiance générale. Petit à petit, on sent que ces pays du nord, prennent un rythme européen central et les habitudes qui vont avec, dégradant leur mode de vie si plébiscité par les médias lorsque ceux-ci parlent du modèle scandinave. Le mal-être est une évidence, une réalité par le fait que le modèle social et démocrate perd de la vitesse, par le fait que ces pays ont l’impression de perdre leur légitimité et liberté locale par le poids grandissant de la gestion économique européenne.L’augmentation de la pauvreté, de l’irrespect des lois locales, des faits divers… sont les signes d’une administration affaiblie.




Dans notre périple, le constat est sans appel, entre la Finlande qui se cherche encore entre une ancienne influence russe et la nouvelle donne européenne, une Suède où les revenus moyens sont élevés mais pas à la portée de tout le monde, avec une dichotomie plus accentuée entre la classe des affairistes et celle des travailleurs, et une Norvège qui semble jouer en solo, avec ses activités pétrolière, minière et touristique qui lui donne un indépendance sans équivalent, suivi de près par un Danemark économiquement en évolution grâce à ses futurs gisements miniers au Groenland.


Sur le plan écologique, plusieurs mesures existent pour réduire l’impact environnementale des activités humaines: solaire, éolien, hydroélectricité, gestion forestière adaptée, voiture électrique et hybride.


Cependant l’intégration paysagère des lignes électriques est inexistante, et sur les aires de repos routiers, aires de bivouac, on retrouve des déchets au sol!


Le Danemark, la Norvège exploitent les sous-sols sans vraiment se préoccuper d’une part de l’écologie des lieux, d’autre part des populations autochtones.






Fin septembre, nous quittons la Suède, avec un bilan positif: nous avons été aux endroits que nous désirions découvrir, au travers de la randonnée, de la marche.


Nous avons fait la connaissance de Pierre, un instituteur suédois à la retraite et itinérant, d’origine d’Ostersund. Il a donné un cours de travaux manuels aux filles, elles se sont régalées en créant divers objets de décoration personnelle. Il nous a donné des informations sur le cadre de vie des Suédois. C’était passionnant. On se recontactera par les réseaux sociaux. Peut-être passera t’il par le sud de la France.


Nous continuons au Danemark, on visite la ville de #Roskilde#, et on ira au musée des viking.


On poursuivra vers #Aarhus# et l’ouest demain.


Bon… bah là, les prix sont élevés au Danemark! Pour le camping. Certes, les prestations sont de qualité mais entre 40 et 55 € la nuit pour un tente, pas cool.


Au Danemark, le bivouac dans la nature est interdit sauf pour les marcheurs et les cyclistes (sur des espaces prévus à cet effet uniquement). L’arrêt en voiture sur une aire de repos est interdite même en journée au-delà d’un certain temps (3h) et les accès aux forêts et aux quelques chemins sont interdits aux véhicules à moteurs. Alors, il est certain que les campings sont un mode d’hébergement très prisés par les touristes baroudeurs, mais aussi très chers. Les autres modes d’hébergement ne sont pas fréquents à la campagne, et restent de toute façon chers.


Du côté des parcs nationaux, ils sont peu nombreux, comparativement aux voisins, et en dehors de quelques villes à l’architecture remarquables, il n’y a pas grand-chose à faire au Danemark, à part se promener en vélo sur leurs pistes cyclables dans un paysage somme toute plat, sans relief, sans intérêt.




Quelques châteaux, quelques bords de mer, et on a vite fait le tour.


Ainsi, le Danemark n’est pas une destination que je conseille, sauf pour voir les phoques,qui sont encore vivants, dans ce pays qui se dit écologique, mais qui ne l’est pas par ses actions économiques minières….par exemple.


Autre point, le coût du passage des ponts vers la suède sont prohibitifs, en ferry les prix sont chers aussi.


Le passage de la limitation de vitesse à 90 sur les routes au lieu de 80, n’est pas respectée et sur les routes rapides, les vitesses sont largement excessives.


Le pays est drainé surtout par des voies rapides, ce qui n’est pas plus mal, car cela permet de ne pas perdre de temps dans cette contrée ventée et pluvieuse.


Demain nous poursuivons vers l’Allemagne en longeant la côte ouest du Danemark.






On est parti en randonnée sur un parcours autour d’un lac. Plutôt sympa. On a croisé des pêcheurs, des coureurs, des marcheurs.


Puis nous nous sommes dirigés vers l’Ouest, par la campagne. Les routes sont bien indiquées. De #Skileborg#, on a rejoint #Esbjerg# puis direction #Ribe#. On campe à #Darum#. Les paysages sont plats, prairies, champs et quelques forêts alternent dans un rythme que seule la Nature en comprend la situation.


Le vent souffle de l’ouest, la mer du nord est à côté. Les grands arbres qui forment des hais géantes combattent avec endurance et patience, ce vent qui ne laisse que peut de répit. Leur pousse inclinée témoigne de cette bataille.


L’architecture des villages est en briquettes rouges, les maisons et les jardins sont bien agencés et l’ordre règne en ce monde. Certaines maisons sont en chaume.


On devrait voir le bord de mer demain.




Dimanche 30 septembre:


Nous atteignons Ribe et son rivage. Pour le coup, cela vaut le coup. Belle architecture, petites rues commerçantes, charmes d’antan… puis balade au bord de la mer du Nord, le temps de se refroidir avec un vent toujours aussi taquin.


Nous rejoignons ensuite, #Tonder# le long de la rive ouest par les petites routes. C’est peut-être le coin le plus sympa à voir de Ribe à Tonder.


Ensuite, c’est l’Allemagne. L’architecture change, les routes changent, les gens changent.Par les petites routes de campagne, nous descendons vers Hambourg, 2ème port européen. Les maisons sont en briquettes rouges, ou grises. Les fenêtres sont larges et hautes, les jardins clôturés ou pas, mais toujours tondus et souvent par un robot tondeur autonome. Les villes et villages se succèdent, de feux rouges en feux verts, de giratoires en carrefours droits comme un T. Le rythme est lent, les vitesses limitées, 60, 40, 30, après on marche! Pistes cyclables à volonté, petites, grandes, étriquées. L’Allemagne est verte par ses pâturages, ses forêts...Beaucoup d’agriculture, d’éoliennes, d’industries.


On arrive près de Bremen. On décide de camper. On tombe sur un camping désert, qui ferme ce dimanche, mais sans personne à la réception. On décide de poser le véhicule et on verra demain pour les formalités. Une heure après, un campeur permanent arrive et nous souhaite la bienvenue. Il s’agit de Jörk, allemand, qui travaille dans le coin, hors de son domicile sur plusieurs jours par mois, à 5h de chez lui. Il nous invite dans sa caravane aménagée et entre chaque bière, nous discutons de tout: de notre périple, de sa famille, de son travail, de sa femme et ses filles, de son bateau, de politique, de loups…


Deux heures après, nous nous quittons heureux de cette rencontre atypique, et s’invitons mutuellement chez nous lorsque chacun passera près de chez l’autre.


Il est de rares moments où l’on goutte quelques instants à un sorte de bonheur, lié à un échange humble et respectueux.






Début octobre, deux mois que l’on voyage, et on ne ressent pas l’envie de revenir en France. Nous passons la frontière Hollandaise et allons découvrir le nord.


Là, on est dans le pays du vélo. Il y en a de toute sorte, et c’est un moyen de locomotion usité autant que la voiture. Dès 6h du matin, on voit circuler de nombreux cyclistes qui se rendent à leur travail, qui n’est pas toujours à côté. Quel courage d’affronter la nuit froide et pluvieuse. Côté Bremen, c’était pareil. En Hollande, ce qui fait la différence avec l’Allemagne, c’est que la piste cyclable est prioritaire sur la route, et qu’elle est omniprésente, avec des aménagements en campagne comme à la ville.


Dokkum est un des villes à visiter absolument, avec son canal, ses maisons typiques. On est reçu avec le sourire et amicalement par la patronne d’un restaurant. L’accueil est convivial. On discute et échangeons nos adresses de réseaux sociaux pour qu’elle puisse nous suivre dans notre périple.


Petit à petit, nos rencontres nourrissent notre réseau et encore ce jour nous avons de nouveaux contacts par les amis de Pierre de Suède, et nous attendons les commentaires de Jörk d’Allemagne.


Demain, nous visiterons des parcs naturels et des villages classés.






Nous visitons #Workkum#, #Sneek#, #Harlinger#, villes hollandaises avec canaux de navigation, petit port de plaisance, pistes cyclables aménagées et ruelles commerçantes. Tout un petit monde qui grouille, chacun allant à ses affaires. L’accueil est bienveillant, la circulation sans stress, quoi qu’il faut faire attention aux cyclistes qui avancent à vive allure, se faisant plus menaçant pour les piétons que les voitures.


Les prix pratiqués sont comme en France, le carburant étant moins cher, diesel à 1.24 € le litre par exemple.


On retrouve des boulangeries, des charcuteries, boucheries, des brasseries.


Ils sont brasseurs depuis le début des temps, les bières sont excellentes et certaines se dégustent comme un bon vin.


Le fromage est aussi une marque de fabrication de qualité des Hollandais, on retrouve donc des fromageries artisanales.


La navigation est beaucoup pratiquée par ici, les bateaux allant de canal en canal, de ville en ville. Il paraît, parole de plaisancier, qu l’on peut descendre sur la méditerranée, par la Moselle, Rhin et Rhone depuis le nord de la Hollande! En deux semaines.





Le lendemain, nous rejoignons #Kempen# à l’ouest de #Zwolle#. Cette ville est le condensé des bonnes choses à voir ou à faire: ruelles commerçantes, avec que de petites boutiques de marques, bonne gastronomie et variée, façades sculptées, petits ports de plaisance avec des bateaux à voiles anciens, même un 4 mas gigantesque.


Dans la ville existe un parc où l’on peut marcher des heures. Puis vers #Apeldoom#, il y a une forêt avec de nombreux spots.


On descend vers le parc national de #Hoge Veluwe#. Le coin est sympa, plein de cerfs, mais les prix remontent secs, campings et carburants : on vient de rentrer dans la zone touristique!


Les heures de pointes sont 17h 18h et les Hollandais speedent. On pourra conclure que les Hollandais, Danois, Suédois, Finlandais ne respectent pas les limitations de vitesse, contrairement à ce que l’on raconte en France, où les nordiques sont respectueux des règles!!! pas plus que les Français.


Le jour suivant, à 16h, nous avons franchi la frontière française! Nous avons découvert une Hollande accueillante aux villages typés, dans des paysages de canaux de plaisance et de prairies sans fin. Plus au se dirige vers le sud, plus l’urbanisation est omniprésente, les routes et autoroutes densifiées.


Le problème majeur que l’on rencontre depuis le Danemark, est l’absence chronique de chemins, pas forcement de randonnées, mais de chemins parcourables à pied pour découvrir les paysages. Aucun accès n’existe vers les quelques forêts, aucun arrêt n’existe pour parquer la voiture. Et on retrouve cette tendance en Belgique. On a l’impression, qu’il ne faut pas sortir des routes, des pistes cyclables, ne pas franchir la ligne administrative qui régit la vie locale. Il n’est pas autorisé de se garer au bord de la route, sauf si vous êtes en panne, et d’ailleurs il faut bien calculer son coup pour tomber en panne lorsqu’il y a ces aires autorisées!


Ensuite, on a trouvé les Hollandais souriants mais pas si cool que ça. Vitesse excessive sur les routes y compris en ville, tendance à pousser le véhicule qui va pas assez vite ou qui tout bonnement respecte la limitation de vitesse.


Dans les magasins, ça speed sec, aussi.


Ainsi, seules la Suède et la Finlande, ont la médaille de la liberté pour découvrir la nature sans interdits. Le Danemark, la Hollande et peut-être la Belgique n’ont pas cette liberté, tout semble cadré, jusqu’au mode de vie, jusqu’au bout du jardin, jusqu’à l’intérieur des maisons…!!!






Notre périple dans les pays du nord de l’Europe s’arrête à ce jour, nous allons rentrer à notre domicile dans les prochains jours et continuer notre travail pour la découverte de ce monde et vous le faire partager, à vous qui avez bien voulu nous suivre sur les réseaux sociaux, sur le blog et à ceux qui nous rejoindrons plus tard….Merci et à bientôt;


( données sur la provenance des vues par pays: 50% France, 20% USA, 10% Belgique, 5% Finlande, 5% Suède, 2% Danemark, 2% Hollande, puis Allemagne, Russie, Emirats, Espagne, Italie, Pologne, Suisse, Norvège, Inde, Algérie, Royaume-unie... PLUS D'INFOS CONTACTEZ NOUS....









2019

FINLANDE Donc, nous voilà de retour en Finlande, mais cette fois-çi, on y rentre par le sud, en Ferry. On découvre Helsinki, capitale, jeune et dynamique, à l’architecture agréable et l’ambiance sympa. Puis nous prenons la direction de Kouvola, pour récupérer un colis de cahiers de travail scolaire. 
 Ensuite mous poursuivons au travers du sud de la Finlande, vers l’est et sommes surpris par la qualité des paysages et architectures. Prairies fleuries et enherbées, alternant avec de grandes et interminables forêts sauvages. On retrouve la Finlande qu’on avait laissé, sauvage et froide (températures entre 5 et 12 °c en journée!!!)
 Ensuite mous poursuivons au travers du sud de la Finlande, vers l’est et sommes surpris par la qualité des paysages et architectures. Prairies fleuries et enherbées, alternant avec de grandes et interminables forêts sauvages. On retrouve la Finlande qu’on avait laissé, sauvage et froide (températures entre 5 et 12 °c en journée!!!)

  CARELIE FINLANDAISE depuis le temps que j’entendais parler de la Carélie, il était donc obligé de visiter ce petit bout de pays situé sur la Finlande et la Russie. En remontant par l’Est de la Finlande, on a apprécié la région de Lieksa, et le parc de Patvinsuo, peu connu. Les forêts sont denses, grandioses, et l’entrelacement des lacs font de ce petit coin, un no man’s land sauvage et isolé. L’ours y est présent.
 Et en remontant vers Hossa, Kuumu, Oulanka, la région de Carélie offre la plus grande concentration d’ours. Peu d’habitants, peu de routes, de chemins. Monde végétal dans toute sa splendeur, mais aussi intimidante par ces grands arbres vous voyant venir de loin et son épaisse couche végétale qui rend le sol spongieux, matelassé et impénétrable.

 OULANKA !!! voilà ce qu’on du dire les premiers découvreurs de cet endroit béni des dieux. Forêts, lacs, rivières, rapides, rochers, ravins, falaises, aigles, loups, ours, caribous...météo changeante… Nous sommes dans l’un des parcs les plus majestueux de la scandinavie. Un espace concentré d’un petit Canada, en Europe. Après une journée de préparatifs, nous avons parcouru les méandres des sentiers sauvages de cette partie de la Finlande, sur plusieurs jours, en autonomie.

  Les deux derniers jours ont été marqués par la pluie torrentielle, qui a modifiée la topographie des lieux. Heureusement, une stuga nous attendait, chauffée par le feu de bois. Cela nous a évité de planter la tente sous une pluie battante et un sol détrempé. Nous avons pu faire sécher nos vêtements et passer une nuit au sec. Le lendemain, dernier jour, retour ultime vers notre point de départ, le ciel s’est littéralement vidé sur nous, pluie diluvienne sur sol boueux et glissant. Je ne pensais pas que la pluie pouvait tomber aussi fortement sans répis pendant plusieurs heures. L’équipement nécessaire pour passer plusieurs jours en autonomie a exigé de prendre les chariots de randonnée.
 Le premier est celui offert par notre partenaire MOTTEZ et le second est de ma propre fabrication. Seulement, les difficultés du terrain nous ont usé rapidement car chaque racine (et je peux dire qu’il y en a!), chaque pierre, chaque trou, constituaient un obstacle. Très vite nos muscles se sont tendus au-delà du raisonnable. L’endurance s’est peu à peu limée.. L’épuisement se faisait sentir au bout de trois heures de marche forcée, seul le mental nous permettait de poursuivre. De plus, dans cette situation, nous devions garder de l’énergie pour surveiller les filles, contrôler leurs pas et s’assurer que tout aller bien pour elle.

 C’est là que nous avons découvert leur incroyable résistance et leur fabuleuse capacité à garder le moral. Avec une sous-alimentation, peu de repos, elles ont été exemplaires et athlétiques. Elles se sont forgées le caractère lors de nos différents périples, et c’est sur le terrain, ces jours, à Oulanka, que nous avons pu constaté leur incroyable mental dans des situations compliquées physiquement. Le premier chariot pesait 30 kg, et portait l’alimentation.
 Le second chariot pesait 50 kg et portait les duvets, tente, auvent, eau, sac hygiène, sac ustensiles de cuisine. Laure portait en relais avec Victoria le sac vestimentaire, et je portais le sac pharmacie, papiers, matériel vidéo, accessoires de sécurité. Au total, plus de 120 kg sur les épaules et à tirer. L’épuisement nous fait passer dans une nouvelle dimension. La souffrance nous fait réagir différement du quotidien. Chaque pas, bloqué par une racine, une pierre, un trou, provoqué un étirement musculaire douloureux, un début de crampe, un durcissement musculaire rendant le maitien du chariot impossible. Mais pas question de lacher, il fallait poursuivre, malgré la fatigue musculaire, la soif, la faim.

 Les moustiques, midges nous harcelaient en permanence, rendant la vision parfois difficile car il fallait fermer les yeux le temps d’une attaque éclaire de ces maudites bestioles. Ces insectes s’abattent sur vous par vague, rentrent dans les yeux, les oreilles, la bouche, et le fait de suer, les excitent que davantage. La moiteur des lieux, même à 15 degrés est réelle comme dans la jungle, même habillé léger, nous étions continuellement en sueur et en final en moins d’une demi-heure, nous étions trempés par notre propre condensation et non pas par la pluie, dans nos habits imperméables.
On ne pouvait pas s’arrêter pour se ravitailler, car nous nous refroidissions rapidement et se réchauffer sans feu était quasi-impossible dans nos habits mouillés.
 Il allait donc marcher, marcher, sans halte, tout en maintenant un rythme lent pour que les filles puissent garder leur propre tempo. Dans ces moments là, des souvenirs sur notre existence reviennent, alors que notre corps continue de lutter contre le terrain. L’esprit échappe à court instant au labeur du moment et semble se mettre en stand-by, comme un échapatoire temporaire. En un éclair, vous repensez à ce qui a fait de vous ce curieux individu, qui sur l’instant se retrouve dans une situation perilleuse, et volontaire.



 Quel chemin de vie vous amène à réaliser l’impensable, à vivre un scénario uniquement vu dans les livres. Aujourd’hui, le héros de l’histoire, c’est nous, notre famille, et les mots manquent pour décrire cette situation.

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