VOYAGER EN LAPONIE:
en 2016, nous décidons d’aller visiter cette Europe du Nord, qui fait tant parler d’elle par son exemplarité sociale, son économie protectionniste, la politesse de ces Gens du Haut. Nous voilà partis fin juillet 2016, en Famille pour la Suède, en passant par la Belgique, La Hollande, l’Allemagne … pour finir en Slovénie!!
Un petit tracas mécanique qui finalement n’en n’a pas été un, nous a fait rebrousser chemin, dans le Vosges pour faire le point.
En navigant sur internet, Laure, ma femme, me dit qu’elle est branché sur les forums de voyageurs indépendants, qui parlent beaucoup de la Slovénie comme pays sympa.
Flippé par le fait de retraverser l’Allemagne, avec sa fort densité routière et ses bouchons interminables, nous décidâmes de prendre le cap de l’Est de l’Europe en traversant le plus courtement possible la Suisse, l’Autriche.
Soyons fous, on a rien préparé, on ne possède aucun guide, mais nous avons la connexion 3G et l’accès aux moteurs de recherche pour organiser sur le tas, notre périple slovène.
Nous y avons passé un séjour riche d’informations qui ont mis à mal les « a priori» que l’on avez sur les pays de l’Est. Nous en sommes revenus surpris, et bien heureux.
En 2017, nous décidons de reprendre le voyage nordique là ou on l’avait laissé, et sommes repartis sous un trajet différent, et plus tranquille vers la Suède.
Nous avons rempli nos objectifs jusqu’au centre de la Suède et avons été heureux lors de nos passages aux frontières danoise et Suédoise.
En 2018, nous repartons pour la suède mais plus vers le grand Nord en direction de la Laponie Finlandaise, jusqu’au bout de la Terre scandinave, à la frontière norvégienne.
Ce qui est nouveau, c’est que nous ne prendrons pas 5 semaines pour s’y rendre comme les voyages précédents mais quasi-trois mois d’août à octobre. Cependant cette décision n’a pu se prendre que parce que nous avons arrêté notre activité professionnelle de portage de repas à domicile, pour se reconvertir dans l’exploration de milieux sauvages et rencontres humaines «les voyages delauretludo», ateliers du voyage avec comme maxime explore your word (www.lesvoyagesdelauretludo.blogspot.com)
C’est un challenge important car d’une part nous avons décider de visiter des endroits inconnus de notre Terre, de monter des reportages, et d’autre part d’y emmener nos trois filles tout en les gardant scolarisées soit par correspondance soit en retournant en classe à chacun de nos retour.
Deux années ont été nécessaire pour monter ce projet qui on espère permettra de nous faire vivre un minimum. Il faut dire que nous avons mis un maximum d’atouts dans notre manche, avec un conseiller comptable qui nous comprend et nous oriente bien, avec la mise de côté d’épargnes qui nous permettront de tenir deux années si toutefois nous ne trouvions pas de solutions de financements.
Deux années de réflexion, restées sous silence pour ne pas effrayer nos familles respectives, deux années dans le secret pour que rien ni personne ne viennent compromettre notre démarche d’entreprendre.
Après avoir battu ciel et terre, le projet lentement mais sûrement s’est emboîté et le 27 juillet 2018 au soir, 18h, nous mettions officiellement notre ancienne vie au placard, pour démarrer une nouvelle aventure mais sous un angle enjoué, optimiste et avec une sensation de pleine liberté.
Le premier août:
aujourd’hui, nous faisons trois heures de route pour arriver en Brenne, centre de la France,à Rosnay. C’est un lieu que nous aimons, car la nature y est encore préservée, et les habitants sont accueillants. C’est aussi un lieu de repos, ou l’on se ressource grâce à la plénitude des étangs.
Nous passons par les routes secondaires. Nous prenons notre temps pour ce trajet, afin de ne pas fatiguer les filles.
A bord, nous embarquons du matériel informatique pour nous seconder dans l’organisation du voyages: malheureusement, la tablette samsung 4G TAB S2 à un problème de connexion au réseau cellulaire, mais nous nous rendrons compte deux après, après de multiples péripéties avec Orange Pro en boutique comme par téléphone,qui ne nous aident pas du tout, que les cartes sim claquent les unes après les autres et qu’en final, au retour de notre périple, nous apporterons la tablette chez notre informaticien pour qu’il la répare.
Deux ans après avoir acheter cette tablette, presque au jour pour jour, elle claque. Les ordinateurs que j’avais autrefois tombaient en panne à la date anniversaire, deux années après: l’obsolescence programmée existe bel et bien et c’est un procédé de la part des constructeurs, que je trouve infecte.
Nous sommes partis à 7h45 du matin de Laburgade, et sommes arrivés au camping de Rosnay vers 12H30. Il fait chaud, plus de 33 degrés.
Le jeudi 2 août:
on se lève vers 6H. Hier soir, il faisait encore très chaud, la température est descendu que vers 22H,. Vers 8H, on décolle pour nous rendre au camping «le Vallage» près de Sedan dans les Ardennes. Nous passons par Romorantin, dans le loir et cher pour une intervention interminable et sans résolution du problème dans un boutique Orange.Faire attendre les filles m’a plutôt agacé. Nous poursuivons notre route vers Attigny, les autoroutes sont chères, et la températures est toujours sur 34 degrés.
Arrivée vers 18H.
Le vendredi 3 août:
après avoir passé une nuit chaude, la tente plein vent pour se rafraîchir, nous sommes repartis en direction du prochain camping en Allemagne. Nous passons à Sedan dans une boutique Orange pour changer de carte Sim 4g mais qui en final se griller en cours de journée dans la tablette. Le soir, j’annule mon abonnement.
Nous roulons au travers du Luxembourg Belge et nous arrêtons dans une baraque à frites pour midi. Il fait chaud, et dès que nous passons en Germanie, les autoroutes sont encombrées et souvent nous tombons sur des ralentissements interminables. Le GPS nous mène au travers de routes secondaires qui nous fait voir du pays. Les villes sont propres, l’architecture ordonnée, et des pistes cyclables partout avec des voies piétonnes larges. Nous passons par Palisel, Bertrix, lanneville (pays de marche et de Nassogne), Wha, Chardeneix, liège, Eindoven, Watenterdock, Kampen. Nous arrivons au camping de Furbach, au centre-ouest sous 37 °c. Le camping ne comporte pas de piscine, ce qui aurait été super par cette chaleur. On campe en plein soleil, et le soir Laure attrape une coup de chaud et est malade la nuit.
Le samedi 4 août:
on décide de se décontracter, de laisser tomber la gestion de la panne de la tablette et décidons d’utiliser l’appareil photo pour les belles séquences filmées ou les spot photo remarquables, pour documenter le blog et le cas échéant les réseaux sociaux, et Laure prend des photos et vidéos pour alimenter les réseaux sociaux. La tablette est HS et cela nous oblige à gérer le gps via le smartphone de Laure, au risque de le sur-utiliser et qu’il tombe en panne à son tour. Les 5 Go de la tablette ne seront pas utiliser, mais les 3 Go du téléphone seront vite consommés.
IL faut dire que nous venons d’un autre monde, fait de stress et de décisions hâtées, et que l’univers du voyage pour lequel on a décidé de créer notre nouvelle activité, demande de la réflexion, d’être posé, et surtout cool. Nous devons nous décontracter pour nous ouvrir davantage aux gens et avoir un rapport humain plus sain.
Donc, nous vivons ces jours et ceux qui viendront comme une phase de transition difficile, car nous devons changer nos habitudes de vie qui étaient guidées par une société de la réussite sociale à tout prix, et reprendre des repères naturels pour être nous – mêmes.
Nous remontons l’Allemagne, vers le camping suivant près de la frontière Danoise. On passe par Hambourg, second port européen, avec ses très gros porte-containers grands comme des immeubles de 9 étages. Toujours des bouchons et des travaux. On arrive vers 16 h au camping de Jarpeling.
Le dimanche 5 août:
On traverse le Danemark, la circulation est plus fluide et moins oppressante. On serait bien passé par Ribe, avec sa côte en pleine mer du Nord, son vent, ses pluies et surtout pour ses glaces.
En début d’après-midi, on passe les fameux ponts de l’ostersund par Copenhague.
Puis en suède, on remonte vers le centre, Orkelljunga,Vittsjo, Vissellota. Le sud est très boisé, feuillus et pinèdes. Beaucoup de prairies, fermes, et agricultures, élevage de vaches à lait.Près de Delarny, on campe dans la forêt après avoir demandé l’autorisation à une dame qui se rendait à la ferme voisine. Elle nous indique l’endroit ou camper avec le sourire. On transforme la voiture en camping-car et dormons avec Louisa fiévreuse.
On la soigne en conséquence, grâce aux prescriptions du Dr Tsemlami, notre docteur de famille.
C’est un fait que nous devons avoir à proximité, une trousse à pharmacie pour les premiers secours, mais aussi pour les soins courants pour les infections respiratoires, intestinales, et dermiques. La prévention est maître mot pour éviter rhumes, intoxications, piqûres d’insectes…
ON repaire à la traversée de chaque ville, l’hôpital de proximité,en cas de besoin.
Lundi 6 août:
Nous poursuivons vers Store Moss National Park, en passant par les villes typiques de Ljungby et de Varnano. Petite balade avec photos et vidéos puis faisons un pique-nique. En début d’après-midi, on rejoint Hillestorp. La campagne du Sud de la Suède est typiquement agricole, avec de grandes fermes, et du matériel bien rangé. Tout est très propre, pelouses tondues, jardins entretenus et toujours un coin de pique-nique avec tables, bancs, abris à barbecues… Il n’y a pas de mitage du territoire, les habitations sont concentrées dans les villes et villages. On traverse ensuite Ryd et Bottnaryd, Mullsjö (station de ski alpin)
Au camping de Tildamo, à 10 € la nuit, on se repose, sèche les vêtements lavés. On passe Louisa aux antibiotiques pour 8 jours.
Mardi 7 août:
On repart en direction de Mora. On fait une randonnée dans le Tiveden National Park. On passe à Karloskga, Filipstad. Le soir on campe en pleine nature, et faisons la rencontre d’un hibou grand-duc et de ses petits...hou..hou..hou.
Mercredi 8 août:
Nous rejoignons Mora, que nous revisitons avec plaisir, puisqu’on fait une pause gourmande dans notre pâtisserie préférée. Il fait chaud, 26 °c.
A Vasalopett se déroule en février, la plus grande course de fond d’Europe avec un soupe de myrtille à la fin.
A Sveg, la température passe à 14°c avec une pluie fine orageuse.
Entre Orsa et Sveg, on fait le parcours sur un chemin pour le ski de fond, à VTT.
On passe la nuit au camping, 16 € la nuit: douches chaudes chauffées, cuisines équipées libre service, laverie et séchoir.. le grand luxe et le tout avec carrelage et faïence.
Jeudi 9 août:
On se dirige vers Ortesünd, petite balade dans les bois avec traces d’élan sans les voir. Nous dépassons le centre de la Suède et approchons du Nord.
Ortesünd est une ville moderne aussi, sympa avec des rues commerçantes agréables, ensoleillées et calmes. On en profite pour dévorer de grosses glaces crémeuses: il faut bien prendre des calories pour la suite de l’expédition.
Du côté de Stromsünd, on bivouaque, mais on se fait attaquer par des fourmis-volante, si bien que nous sommes obligés de décamper ailleurs dans un endroit plus serein. Il refait chaud.
Vendredi 10 août:
La nuit s’écourte, plus on monte vers le Nord: couchée de soleil vers 22H30, nuit plutôt clair, et levée vers 3h30 du matin. On passe par Dorotea, il fait maintenant froid. A Pitealven, on campe dans la nature au bord de la rivière et pleut toute la journée.
Samedi 11 août:
Notre objectif est de rejoindre Jokkmokk. Il fait froid. Nous arrivons aux portes de la Laponie. On s’arrête dans un café au couleur du grand nord, avec des personnes typées trappeur.
Comme d’habitude, nous sommes les seules Français.
A chaque traversée de ville, on fait le plein d’essence et quelques courses d’appoint (ICA, Coop)
Nous poursuivons sur Gallivare on nous camperons pour la nuit. Victoria prend des cours de pêche en live avec un Suédois au bord de la rivière, tout en anglais. Il en profite pour réparer la canne à pêche de Victoria et lui indique quel hameçon mettre pour les rivières du coin, pour pêcher du brochet.
Dans les cuisines équipées du camping, nous mangeons en compagnie d’un vieux couples suédois, d’un randonneur français de passage, et d’une bande d’allemand.
La conversation tout en anglais, est sur les élans, loups, ours et les bons coins de randonnées. On apprend au passage quelques mots en suédois.
Dimanche 12 août:
Après un mauvaise nuit passée par Laure, on poursuit notre route vers Pajala pour ensuite passer en Finlande vers 12h. Nous jubilons d’être arrivé si loin (plus de 4000 km parcourus en zig-zag depuis notre départ)
Chaque jour, pendant les tajets qui ne dépassent pas les 4 heures de route, les filles en profite pour réviser leur devoir, sinon elles se chamaillent.
Le voyant de dysfonctionnement des tenseurs de ceintures s’allument de temps en temps, venant du fait que les caissons en bois que j’ai fabriqué dans le coffre pour mieux ranger la nourriture et bagages, appuient sur les fixations de ceintures.
Il pleut, 13 °c et fini le beau temps chaud. En France, il dépasse les 38, 39 °c à Cahors.
D’une manière générale, la végétation en Suède était plutôt sèche, les cours d’eau faibles. Le temps chaud ne touche pas que la France depuis juin, mais toute l’Europe aussi. En scandinavie, les sols sont secs jusqu’à prendre feu.
Dans le Nord, le temps est plus frais et humide.
A Askalompolo, dans le parc, on bivouaque auprès d’un feu de camp laissé par deux Finlandais. L’accès est du vrai 4x4 et le premier chemin que nous empruntons n’est pas le bon, un pont traversant un ruisseau, n’étant pas suffisamment solide, on repart en marche arrière sur 500 m sous une pluie battante, sans visibilité les fenêtres ouvertes. Nous montons le bivoac sous la pluie, tout le monde est fatigué, et le premier camping est à plus de 1h de route difficile.
Lundi 13 août:
On repart, en rangeant bagages, vêtements, repas comme chaque matin. On fait notre toilette avec des produits secs spécifiques et avoir la Nature comme salle de bain est un privilège.
On passe en pharmacie après avoir été guidé par un Finlandais qui spontanément s’est proposer comme guide. On traduit en Finlandais le besoin d’avoir un crème à la cortisone. Les Finlandais sont souriants et patients.
On rejoint Kittila, la limitation de vitesse est de 40 km/h et personne de dépasse.
Le soir, on s’offre un resto, pour fêter l’anniversaire d’Héléna.
Mardi 14 août:
on reste au camping pour se reposer, mais aussi pour faire le point sur la suite du voyage en direction des grands parcs du nord, et enregistrons les campings potentiels qui pourront nous servir de replis si les conditions météo ne permettent pas le bivouac.
Nous allons commencer les rando sur plusieurs jours en autonomie et devons mous y préparer: matériels, aliments, pharmacie. Nous profitons d’acheter des bottes à Louisa et des chaussettes pour Héléna.
Nous devons durant ce périple s’assure que tout le monde reste en bonne santé, et adaptons soins et régimes alimentaires en conséquence. Les midges, petites mouches voraces, moustiques sont agressifs et rendent le quotidien stressant.
Pages
- Accueil
- QUI SOMMES-NOUS
- USA
- ECOSSE
- LAPONIE
- PAYS BALTES
- PAYS EUROPE DE L'EST ET CENTRE
- SLOVENIE
- ESPAGNE
- PORTUGAL
- MAROC
- FRANCE
- RENCONTRES
- PORTRAIT
- FAUNE ET FLORE DE VOYAGE
- CLIPS
- FILMS-DOCUMENTAIRES
- TESTS ET ESSAIS
- SANTE ET SUIVI MEDICAL
- BLACK AND WHITE LISTS
- DEVENEZ CONTRIBUTEURS
- DEVENEZ GUIDE LOCAL
- PARTENAIRES
- NOS LIENS
- CONSEILS DE VOYAGE
- BOUTIQUE
- ORGANISEZ VOS TRIPS / TARIFS
- VOYAGES SUR MESURE
- LIVRET-GUIDE DE VOYAGE
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
PAYSAGES ET AMBIANCE SUEDE
PAYSAGES ET AMBIANCE BIVOUAC SUEDE NORD OCTOBRE 2020 Après 3000 km en voiture pour nous rendre sur les lieux de notre expédition, nous avon...

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire