samedi 29 septembre 2018


Samedi 29 septembre:
On est parti en randonnée sur un parcours autour d’un lac. Plutôt sympa. On a croisé des pêcheurs, des coureurs, des marcheurs.
Puis nous nous sommes dirigés vers l’Ouest, par la campagne. Les routes sont bien indiquées. De Skileborg, on a rejoint Esbjerg puis direction Ribe. On campe à Darum. Les paysages sont plats, prairies, champs et quelques forêts alternent dans un rythme que seule la Nature en comprend la situation.
Le vent souffle de l’ouest, la mer du nord est à côté. Les grands arbres qui forment des hais géantes combattent avec endurance et patience, ce vent qui ne laisse que peut de répit. Leur pousse inclinée témoigne de cette bataille.
L’architecture des villages est en briquettes rouges, les maisons et les jardins sont bien agencés et l’ordre règne en ce monde. Certaines maisons sont en chaume.
Le rapport avec les Danois est sympathique. Ils sont souriants et accueillants. Ils donnent l'impression de vivre paisiblement.
On devrait voir le bord de mer demain.


vendredi 28 septembre 2018

Vendredi 28 septembre:
Bon… bah là, les prix sont élevés au Danemark! Pour le camping. Certes, les prestations sont de qualité mais entre 40 et 55 € la nuit pour un tente, pas cool.
Au Danemark, le bivouac dans la nature est interdit sauf pour les marcheurs et les cyclistes (sur des espaces prévus à cet effet uniquement). L’arrêt en voiture sur une aire de repos est interdite même en journée au-delà d’un certain temps (3h) et les accès aux forêts et aux quelques chemins sont interdits aux véhicules à moteurs. Alors, il est certain que les campings sont un mode d’hébergement très prisés par les touristes baroudeurs, mais aussi très chers. Les autres modes d’hébergement ne sont pas fréquents à la campagne, et restent de toute façon chers.
Du côté des parcs nationaux, ils sont peu nombreux, comparativement aux voisins, et en dehors de quelques villes à l’architecture remarquables, il n’y a pas grand-chose à faire au Danemark, à part se promener en vélo sur leurs pistes cyclables dans un paysage somme toute plat, sans relief, sans intérêt.
Quelques châteaux, quelques bords de mer, et on a fait le tour.
Ainsi, le Danemark n’est pas une destination que je conseille, sauf pour voir les phoques,qui sont encore vivants, dans ce pays qui se dit écologique, mais qui ne l’est pas par ses actions économiques minières….par exemple.
Autre point, le coût du passage des ponts vers la suède sont prohibitifs, en ferry les prix sont chers aussi.
Le passage de la limitation de vitesse à 90 sur les routes au lieu de 80, n’est pas respectée et sur les routes rapides, les vitesses sont largement excessives.
Le pays est drainé surtout par des voies rapides, ce qui n’est pas plus mal, car cela permet de ne pas perdre de temps dans cette contrée ventée et pluvieuse.
Demain nous poursuivons vers l’Allemagne en longeant la côte ouest du Danemark.



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Héléna commente son voyage pour sa classe .

jeudi 27 septembre 2018

Jeudi 27 septembre:
Nous quittons la Suède, avec un bilan positif: nous avons été aux endroits que nous désirions découvrir, au travers de la randonnée, de la marche.
Nous avons fait la connaissance de Pierre, un instituteur suédois à la retraite et itinérant, d’origine d’Ostersund. Il a donné un cours de travaux manuels aux filles, elles se sont régalées en créant divers objets de décoration personnelle. Il nous a donné des informations sur le cadre de vie des Suédois. C’était passionnant. On se recontactera par les réseaux sociaux. Peut-être passera t’il par le sud de la France.
Nous continuons au Danemark, on visite la ville de Roskilde, et on ira au musée des viking.
On poursuivra vers Aarhus et l’ouest demain.
Laure espérant acheter ce sac de rando pour emporter son dressing!

mercredi 26 septembre 2018

Mercredi 26 septembre:
Toute la nuit, le vent a soufflé fort, on a été obligé d’amarrer l’auvent de la tente au sol avec des piquets «spécial tempête». Aujourd’hui et demain, est prévu du vent fort, de la pluie. Nous restons au camping, dans la partie salon chauffé pour préparer la suite de notre périple vers le Danemark. Dans ce pays, le vent souffle aussi du fait de la situation géographique située entre la mer baltique et la mer du nord. Puis nous redescendrons en France en passant par l’Allemagne, la Hollande et la Belgique, pays que nous visiterons en partie.
Les filles profitent de ce temps mort pour faire leurs devoirs, et nous travaillons sur nos photos et commentaires du voyage.
Réellement, les conditions climatiques de la Scandinavie sont difficiles, seul l’été représente une pause pendant laquelle le soleil brille plus de 18h et les températures sont élevées. Mais les courants océaniques apportent toujours des journées de pluie et de vent de temps à autre, rendant la météo finalement instable.

Les Scandinaves ont du mérite à vivre dans ces contrées, et les évolutions politiques altèrent davantage le bien-être et l’ambiance générale. Petit à petit, on sent que ces pays du nord, prennent un rythme européen central et les habitudes qui vont avec, dégradant leur mode de vie si plébiscité par les médias lorsque ceux-ci parlent du modèle scandinave. Le mal-être est une évidence, une réalité par le fait que le modèle social et démocrate perd de la vitesse, par le fait que ces pays ont l’impression de perdre leur légitimité et liberté locale par le poids grandissant de la gestion économique européenne.L’augmentation de la pauvreté, de l’irrespect des lois locales, des faits divers… sont les signes d’une administration affaiblie.

Dans notre périple, le constat est sans appel, entre la Finlande qui se cherche encore entre une ancienne influence russe et la nouvelle donne européenne, une Suède où les revenus moyens sont élevés mais pas à la portée de tout le monde, avec une dichotomie plus accentuée entre la classe des affairistes et celle des travailleurs, et une Norvège qui semble jouer en solo, avec ses activités pétrolière, minière et touristique qui lui donne un indépendance sans équivalent, suivi de près par un Danemark économiquement en évolution grâce à ses futurs gisements miniers au Groenland.
Sur le plan écologique, plusieurs mesures existent pour réduire l’impact environnementale des activités humaines: solaire, éolien, hydroélectricité, gestion forestière adaptée, voiture électrique et hybride.
Cependant l’intégration paysagère des lignes électriques est inexistante, et sur les aires de repos routiers, aires de bivouac, on retrouve des déchets au sol!
Le Danemark, la Norvège exploitent les sous-sols sans vraiment se préoccuper d’une part de l’écologie des lieux, d’autre part des populations autochtones.

mardi 25 septembre 2018

Mardi 25 septembre:
Le matin, au petit-déjeuner, tartine grillée au feu de bois, jambon fumé, fromage fondu, pour accompagner le café. Cela nous a réchauffé par une température négative, tente et herbe gelées. Puis départ pour Séglora, petite commune sous Boras. L’endroit est très vert, propice aux balades familiales.
On est reçu par la propriétaire du camping, qui ne parle que très peu anglais. L’équipement est au top, pelouse tondue, accès wifi, glaces à toutes heures.
La durée du jour est de 12h contre 18h en août. Le jour s'écourte avec un soleil dont la course dans le ciel est de plus en plus basse sur l'horizon. Les températures se situent entre -2°c à 11 °C.


lundi 24 septembre 2018

Lundi 24 septembre:
Nous déambulons dans le parc national du Garphytttans. De grands arbres,des espaces fermiers, des coins pique-nique, barbecue et pour campement. L’endroit est simple mais beau.
Dans la journée, nous descendons vers Obrero. Puis nous décidons de planifier notre itinéraire pour les prochains jours. Nous couperons à l’ouest pour récupérer la route qui nous conduira sur la sortie de la Suède, et pour rentrer au Danemark, que nous visiterons plus en détail dans sa partie ouest.
Pour le moment, on bivouaque entre sapins et prairies.

dimanche 23 septembre 2018

Dimanche 23 septembre:
nous parcourons l’autre rive et sommes surpris des couleurs du matin. On croise un groupe de chasseurs Norvégiens équipés et accompagnés de chiens reliés par radio.
On revient à Idre puis descendons par la route touristique vers Malung. Demain, on visitera le Garphyttans National park. Le temps change vite, les températures restent froides.


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Héléna fait ses devoirs d'école.

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petit moment de détente

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passage 4x4 vers le bivouac

samedi 22 septembre 2018

Samedi 22 septembre:
Toute la nuit, le vent a soufflé. Fort et très fort, on se demandait si la toile de protection du camp allait tenir. Le ciel s’est dégagé, ce qui n’est pas étonnant, vu le vent!
Tôt, on est parti pour placer le 4x4 dans la zone de bivouac, dans la forêt, au bord d’un ruisseau rapide. En décor, les arbres, la montagne, la nature, quoi!
C’est comme dans les films, le camp dans un site grandiose en pleine forêt canadienne! Pour le coup, on se sent veinard.
On part hors sentier, dans la forêt, on suit la rivière et on remonte vers le fond du parc naturel, isolé, sauvage.
En fin de journée, on prépare notre feu de camp, devant la rivière, et on préparera notre repas, comme le font les trappeurs!
Demain, on tentera de passer de l’autre côté de la rive pour explorer une montagne qui doit offrir un point de vue extraordinaire.




vendredi 21 septembre 2018

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Jeudi 20 et vendredi 21 septembre:
La pluie est prévue pour vendredi. On va donc au camping d’Idre pour préparer le camp de base. Dans la journée de jeudi, le soleil brille avec du fort vent, ce qui fait baisser les températures de 9 °c. On découvre à proximité de Oxberg entre Mora et Sarna, un petit coin de paradis, où des chemins nous mènent loin dans les forêts aux couleurs automnales. 4 h après, on se dirige vers notre lieu de campement.
Ce vendredi, sous la pluie et le froid (3°c à l’abri du vent), on part en randonnée équipé pour la pluie. On découvre une seconde fois, le parc de Längfällets qui reste magnifique, grâce à sa rivière torrentielle et les couleurs jaune-orange de la végétation. Le lieu est idyllique.
On retourne au campement tôt dans l’après-midi, pour que les filles puissent faire leurs devoirs. A 16h, on a rendez-vous via Twitter avec la classe d’Héléna pour discuter sur son voyage.
Ce soir, on se paiera un restaurant, histoire d’oublier la pluie.

jeudi 20 septembre 2018






Mardi 18 septembre:
Nous repartons du camping confortable, après un petit-déjeuner copieux. Les campings scandinaves équipés de cuisines aménagées et avec tout le matériel pour cuisiner, de salle-à-manger, de salons, de sanitaires et douches individuels, de laveries et séchoirs… le tout dans des bâtiments chauffées, aux sols en carrelages ou faïences…. Celui de Ockelbo en faisait partie avec salon-canapés, Tv, musique et instruments de musique! De quoi mettre l’ambiance le soir.
La salle-à-manger était équipée de tout le nécessaire au service à table!
Bref, comme chez vous, dans un cadre bien décoré.
Après quelques km en direction du Sud, vers Stockholm, on décide de bifurquer en direction de l’ouest vers Mora,région du Dalarna, au centre de la Suède, connue pour son doux climat et ses paysages surprenants.
En effet, d’après la météo, au centre on gagne 8 °c par rapport à l’endroit où on était, et puis dans la capital, impossible de louer un chambre d’hôtel au centre-ville, du fait que tout est complet sur la ville même, y compris les camping et toute sorte d’hébergement. C’est un période touristique, il y a du monde dans la capitale. On décide de ne pas y aller cette fois, car on se voit déjà galérer pour se garer, pour circuler…
on préfère revenir dans la nature sauvage de la Suède, et de revenir plus tard et plus au Sud, dans quelques jours. Auparavant, on va sur Mora et Idre, coins de randonnées en pleine nature authentique. Les paysages en direction de Stockholm sont de plus en plus urbains, routiers et finalement sans intérêt.

Mercredi 19 septembre:
Nous allons à Ratvikk, capitale de l’influence américaine. Nous brunchons dans un american’s restaurant. On se crois aux USA.
Nous visitons les villes de la région, près du lac de Silgean.
Nous allons randonner dans un parc sur la route d’Idre. On se régale.
De 12h à 16 h, on flane à Mora, on commande la kiva (café avec pâtisseries), on fait des achats dans les enseignes du coin. Je cherche un coiffeur mais sans rendez-vous, ce n’est pas possible, et cela n’a pas l’air d’être leurs habitudes.
On poursuivra notre périple dans la région, randonnées à la journée sont au programme.

lundi 17 septembre 2018

Le facteur suédois s'y retrouve-t'il?
Lundi 17 septembre:
Nous sommes repartis sous une pluie battante, la tente trempée. Puis dans la matinée, le vent s’est levé et les éclaircies ont été de retour. Nous continuons notre descente vers le Sud, mais les températures ne montent pas encore. Nous passons à Valista, Bollinas, Avesta, pour arrivée à Ockebo, lieu du camping. L’intérieur des terres est sauvage, et chaque vallon montre toujours une surprise paysagère sympa. Les maisons jouent avec leur couleur et les jardins sont minutieusement aménagés, fleuris, décorés. La région du Vastemaland est décidément pleine de surprises.
Nous nous approchons de Stockholm. Les hébergements sont complets sur place, on trouvera en périphérie, en campagne, un endroit pour passer plusieurs nuits et sillonner la région et la ville chaque jour.



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feu de camp typique
Remerciements:
Merci aux internautes de venir chaque jour, sur le blog des voyages de Laure et Ludo.
En consultant les pages de ce blog, et en allant sur Facebook ou Twitter, vous nous donnez la motivation de poursuivre notre travail en vous apportant des infos sur les régions visitées.
Merci aux Français, aux Américains, aux Scandinaves, aux Belges, aux Espagnols.. ce site est bien cosmopolite

Pour chaque trip, nous élaborerons un documentaire vidéo qui résumera le voyage en lui-même.
Nous diffuserons des informations sur les itinéraires choisis, les sites visités.
Nous vous expliquerons notre organisation au quotidien.

A bientôt
Laure, Ludovic, Victoria, Héléna, Louisa

dimanche 16 septembre 2018

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grottes de Skalbergs en Suède

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un pic surpris dans ses travaux


Dimanche 16 septembre:
Nous avons visité la péninsule Est de Ullänger à Svartnora. C’est un lieu vallonné, avec lacs et villages typés. C’est touristique car à chaque village, il y a un camping, des bars et restaurants. On sillonne les vallées, espaces naturels et balisés. Les lieux sont agréables, ressemblant à la Creuse, Haute-Vienne, ou les causses de Millau.
En Suède, de point de vue alimentaire, on retrouve deux types de commerces, les Ica, les Coop Consum, les premiers étant un peu moins chers que les seconds. Dès le centre de la Suède, dans les villes, on retrouve les Lidl et les chaînes de magasins habituels.
En alimentation, on a les produits laitiers, glaces, les fruits et légumes de saisons, exotiques, les viandes charcutières, l’élan, le caribou, mais pas trop de viandes bovines. Beaucoup de chips, hamburgers, kébab, et autres produits gras, les bières et sodas mais pas de vins et d’alcool (réservés à des magasins spécialisés)
Le prix du Diesel, est à 17,1 SEK au Nord et 15,3 SEK an centre, soit plus chers qu’en France.
Demain on visitera l’intérieur des terres, au sud de Sundsvall pour se diriger tranquillement vers la capital dans les prochains jours.

samedi 15 septembre 2018


Vendredi 14 septembre:
Nous avons suivi la route touristique pour nous rendre au site naturel de Skalbergs grottoma. L’endroit est un surplomb de roches d’origine volcanique, menant à un point de vue sympa. On se rend compte que même dans cette partie de la Suède, la forêt reste dense et à perte de vue. Nous descendons dans l’entrée de la grotte, mais après le passage et le cheminement demandent des notions de spéléologie, et un équipement pour suivre la via ferrata est utile. Avec les enfants, on ne prend pas de risque.
Ensuite, on poursuit vers Ornskölasvik, vers la côte, pour remonter par l’autre itinéraire touristique vers Bjorna. Les paysages sont vallonnés, verts et forestiers.
Les maisons sont typiques et beaucoup de fermes sont présentes, car l’agriculture est dominantes dans ce coin. On voit aussi, de nombreux élevages de chevaux.
Héléna contacte sa classe de CE2 pour discuter en live sur son voyage. C’est sympa.
Ce soir on bivouaque, et avant de faire un feu de camp, on se renseigne sur les interdictions de faire du feu, zone par zone, puisqu’avec les feux de forêts de juillet, la sécheresse et la chaleur de cet été, des restrictions existent encore.


Samedi 15 septembre:
On visite le parc de Skuleskogens au bord du golfe. Les itinéraires longent le lac. On en profite pour un live sur facebook, qui donne de bonnes retombées en terme de contacts. Demain, on visitera un ensemble de presqu’îles, qui semble être un lieu touristique.

jeudi 13 septembre 2018

Jeudi 13 septembre:
Après le bivouac sous la pluie le soir et une couverture étoilée la nuit, dans la région du Västerbotten, nous partons pour Uméa.
De là, nous décidons de quitter la côte, pour aller vers l’intérieur des terres, afin de découvrir une Suède plus authentique, moins commerciale. On suit la route locale qui de temps en temps devient un chemin de terre et de castine. On traverse Gräsmyr, Nyäker, Norrfors, malgré un GPS qui veut toujours nous renvoyer vers la E4.
On termine notre tourisme au camping de Trehörmipgstö dans le Västernorrland.
Les paysages ressemblent à ceux du Limousin, petits vallons, prairies et forêts.
La route est sinueuse, ce qui est un plaisir, vu que jusqu’ici, les routes ont été droites, longues et.. monotones.
Un point commun à chaque lieu de Suède, c’est la présence de poteaux électriques, dans le paysage!. Il est impressionnant de voir autant de lignes, relais, transformateurs électriques sur les routes, mais aussi en forêts. Il n’est pas rare de se voir un panorama gâché par une ligne électrique vous passant devant l’objectif, même de loin.
C’est dingue de voir autant de lignes, même en pleine campagne! Je comprends que les hivers , les Suédois ont besoin d’électricité pour le chauffage et la lumière, vu qu’il fait froid et que les nuits sont très longues, mais quand même, ils ne sont que 10 millions et encore 80% concentrés dans le sud.
Concernant le respect des limitations de vitesse, en dehors des villes, les Suédois dépassent en moyenne de 10 km/h les limites! Ils ne respectent donc pas vraiment les vitesses, et les poids lourds roulent à la vitesse autorisée, mais pas en dessous. En dehors de cette remarque, ils conduisent sans pression, sans précipitation. La conduite est calme.
Il faut dire que l’on comprend pas vraiment comment l’administration décide des limites, mais sur une voie rapide à deux voies limitée à 110 km/h, on passe à une voie étroite toujours limitée à la même vitesse. Les limitations varient souvent, et souvent un radar est associé aux panneaux.
Demain, on restera sans doute dans la région, pour randonner avec le soleil. Celui-ci est incliné vers 12h, à environ 40 ° , ne chauffe pas vu que l’on ne dépasse pas 15°c.

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Héléna et ses devoirs surveillés

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Héléna raconte à son école

mercredi 12 septembre 2018

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DETAIL CAMPEMENT

prepa rando Kebnekaise Finlande

Mercredi 12 septembre:
On continue de descendre vers le sud, par la côte est. On retrouve l’architecture typique de la suède, maison colorée et jardin entretenu au brin d’herbe près. Le paysage est agricole et fortement forestier. Les forêts sont denses.
Dans la nuit, vers 4h du matin, on entend un grognement long et distinct. Mais rien en vue, par d’ombre dans la nuit. Le lendemain, on trouve des traces à proximité de la tente, c’est bien des traces d’ours!
(photo sur facebook)
On visite Pitea et Bergsviken, villes commerciales et modernes.
On descend sur le parc de Bjuroklubb au sud de Burea. Il donne sur le golfe de Botnie, les paysages sont doux. Cette partie de la Suède est pauvre en parcs et réserves, si bien que seules les villages sont intéressants à visiter. Ce soir, il pleut.








mardi 11 septembre 2018

Mardi 11 septembre:
Après avoir bivouaqué dans une forêt autour d’un feu de camp,nous allons visiter la réserve naturelle de Pisaavara au Nord de Tornio en Finlande.
Déjà, on ne parvient pas, même avec le Gps,à localiser le site. On atterrit dans un cul-de-sac, dans la cour d’une ferme isolée. On voit sortir un monsieur, typé année 68 mais en tenue de fermier, qui nous observe au pied de sa porte.
On descend du véhicule et lui demandons en anglais, où se trouve la réserve. Il nous fait comprendre qu’il ne parle pas anglais, on lui montre le nom sur le Iphone et nous indique en finnois, qu’il faut faire le tour de la forêt, partir vers la gauche et on trouvera l’entrée. On repart en le remerciant, mais reste à sa porte à nous regarder s’éloigner! Après avoir suivi ses instructions, on arrive au bout d’un chemin perdu où se trouve l’entrée de la réserve. Les panneaux délabrés indiquent le lieu et ce qui est à voir. On lit une date: 1960!
On visite les blocs qui servaient autrefois de sanitaires, réception, gîtes, musée… Mais plus rien ne fonctionne. On s’engage dans le parcours, qui reste encore de temps à autre, balisé, mais il faut rester vigilant pour ne pas se perdre. Le site est exceptionnel, sauvage, pur. On se régale. On ne comprend pas pourquoi se site a été abandonné.
Trois heures après, on revient, on pique-nique puis repartons vers Luléa en Suède. Ce soir, on bivouaque au bord de la Botnie, près de Rosvik.

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lundi 10 septembre 2018

Lundi 10 septembre:
On repart pour du trajet en voiture en direction de Tornio, en Finlande, au nord du golfe de Botnie. Le paysage change vite, on retrouve les plaines et prairies avec les forêts de feuillus. La météo est douce. Les routes sont limitées à 80 km/h mais on a des portions à 100, 90, 110 et ces limites ne sont pas toujours adaptées à l’état de la route. On a du 110 sur des routes étroites et du 90 sur des routes larges. Le revêtement est irrégulier, beaucoup de dos d’âne, de creux de bosses, de graviers.
On arrive en Finlande dans une ville commerciale, avec de grandes enseignes, des entreprises, des bureaux, des banques...à Tornio à la frontière. La police contrôle des passages de loin.
On change de pays, mais aussi de cadre de vie: la Finlande paraît plus pauvre que la Suède. Historiquement, la Finlande dépendait de la Suède du moyen âge jusqu’à 1809, puis de la Russie jusqu’en 1917. On trouve des vestiges archéologiques datant de 7000 av Jc, peuple lapon ancestral. Avant le moyen âge, la Finlande profite des périodes viking pour établir des comptoirs de commerces entre les différentes mouvances.
Aujourd’hui, l’agriculture et surtout l’industrie forestière sont les activités principales. Moins de 6 millions d’habitants vivent en Finlande, dont 80% sont concentrés au sud. La Finlande reste un pays en sursis car la Russie  a repris des terres à la fin de la seconde guerre mondiale, et menace toujours d’annexer d’autres régions finlandaises. La Suède reste avec l’Europe un allié, bien que la guerre des territoires a eu lieu jadis avec le voisin scandinave.
Beaucoup de Finlandais dans la années 1960 ont migré vers la Suède. La Finlande est un pays européen, et dans l’ONU depuis 1955.
Demain on essayera de visiter un parc à proximité, et on redescendra par la côte Est de la Suède.

dimanche 9 septembre 2018

Dimanche 9 septembre:
Au petit matin, vers 6h, j’allume à nouveau le feu de camp. C’est sympa de déjeuner près d’un feu, il fait froid se matin, cela réchauffe. On grille du pain à la braise, avec de la confiture et un bon café/thé, on se régale.
Puis on lève le camp, pour retourner sur le parc du Sarek, pour quelques balades sous un ciel couvert et brumeux. J’en profite pour une sortie VTT que je vais filmer en partie. Le terrain est dur, et après une heure de montée, je retourne en descente, mais coriace. J’aimerai faire le parcours sur la voie royale en hiver, car il sera plus facile de rouler sur la neige glacée.
Le soir, on revient à Jjokkmok, au camping. On décide de faire un point sur les stocks, la lessive des vêtements et préparer la suite de notre périple en se dirigeant vers l’Est, sur le golfe de Botnie, pour maintenant faire du tourisme urbain, entre Finlande et Suède.

vtt ludo descente commentée 3 sarek

vtt ludo descente commentée 2 sarek

vtt ludo descente commentée sarek

video ludo sarek presentation

samedi 8 septembre 2018

Samedi 8 septembre:
Nous nous dirigeons vers Kvikkjokk, au pied du Sarek. On part sur une randonnée de 4h pour découvrir un autre aspect de la voie royale pour se retrouver à Abisko, sur plus de 400 km (hors variante). De nombreux randonneurs se retrouvent sur cet itinéraire. La forêt est celle d’une montagne, au chemin escarpé. Nous profitons de faire un «live» sur facebook. Ensuite nous repartons chercher une zone de bivouac, dans la forêt. On prépare un feu de camp dans un paysage canadien. On prépare du bacon grillé sur toast et du riz cuit à l’étouffée.








PAYSAGES ET AMBIANCE SUEDE

 PAYSAGES ET AMBIANCE BIVOUAC SUEDE NORD OCTOBRE 2020 Après 3000 km en voiture pour nous rendre sur les lieux de notre expédition, nous avon...