Aujourd’hui: repos. On profite de la pluie du matin, pour se rendre au visitor center et faire un point sur la photos et vidéos. On prend un café dans un salon confortable, et faisons réviser les devoirs aux filles. Le soleil revient, on part faire la découverte d’un canyon à proximité du centre, façonnée par la rivière provenant du grand lac du parc d’Abisko, donc les montagnes. L’eau poursuit sa route au travers d’une gorge pour, à nouveau se jeter dans le lac principal dans la vallée d’Abisko.
On visite une représentation d’un camp Sami. Ce peuple est difficile à approcher, car les Sames commercialisent tout, y compris leur image. Une partie de ce peuple continue de vivre leur tradition, une autre partie, s’occidentalise. Un Same en Finlande que je souhaitai rencontrer pour un mini-reportage sur le groupe rock qu’il avait formé, s’est montré froid, et a refusé l’interview sous prétexte qu’il n’avait pas le temps: cela va à l’encontre d’une philosophie dans leur culture qui veut qu’ils prennent le temps pour tout. Celui çi m’indiqua qu’il y avait le droit à l’image à respecter, en plus de son manque de temps! Bref, comment aider un peuple qui vocifère à tue-tête qu’ils sont marginalisés par la vie moderne, exclus de toute vie locale, quant bien même ils refusent de communiquer simplement? Lorsque j’ai rencontré ce représentant du groupe de musique, j’ai eu l’impression de rencontrer une star de rock mondial!! Cette rencontre ne me donnera pas envie d’agir pour leur cause, et de relayer l’information sur les réseaux. C’est décevant.
Quant aux suédois, ils sont avenants, sympathiques, et de bonne humeur. Ils sont calmes, et silencieux. Dans les commerces, les cafés, il n’y a pas de bruit, y compris dans la rue, et la conduite automobile est calme.
La Finlande du nord est sauvage, par ces grands espaces forestiers, et l’absence d’urbanisation. La suède du nord est moins sauvage, mais reste très nature. Les villes sont plus nombreuses avec souvent une épicerie et un point essence.
Les prix sont plus élevés dans la partie Lapone, puis dès qu l’on descend vers le centre, les prix sont, à nouveau, raisonnables, et du même niveau qu’en France.
Demain, on fera un trek dans le no man’s land situé sur la route de Norvège. C’est un haut lieu de randonnées, dans le maquis avec comme paysage, montagnes et lacs.
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