lundi 1 octobre 2018

Dimanche 30 septembre:
Nous atteignons Ribe et son rivage. Pour le coup, cela vaut le coup. Belle architecture, petites rues commerçantes, charmes d’antan… puis balade au bord de la mer du Nord, le temps de se refroidir avec un vent toujours aussi taquin.
Nous rejoignons ensuite, Tonder le long de la rive ouest par les petites routes. C’est peut-être le coin le plus sympa à voir de Ribe à Tonder.
                                                  on a retrouvé le peuple migrateur

Ensuite, c’est l’Allemagne. L’architecture change, les routes changent, les gens changent.Par les petites routes de campagne, nous descendons vers Hambourg, 2ème port européen. Les maisons sont en briquettes rouges, ou grises. Les fenêtres sont larges et hautes, les jardins clôturés ou pas, mais toujours tondus et souvent par un robot tondeur autonome. Les villes et villages se succèdent, de feux rouges en feux verts, de giratoires en carrefours droits comme un T. Le rythme est lent, les vitesses limitées, 60, 40, 30, après on marche! Pistes cyclables à volonté, petites, grandes, étriquées. L’Allemagne est verte par ses pâturages, ses forêts...Beaucoup d’agriculture, d’éoliennes, d’industries.





On arrive près de Bremen. On décide de camper. On tombe sur un camping désert, qui ferme ce dimanche, mais sans personne à la réception. On décide de poser le véhicule et on verra demain pour les formalités. Une heure après, un campeur permanent arrive et nous souhaite la bienvenue. Il s’agit de Jörk, allemand, qui travaille dans le coin, hors de son domicile sur plusieurs jours par mois, à 5h de chez lui. Il nous invite dans sa caravane aménagée et entre chaque bière, nous discutons de tout: de notre périple, de sa famille, de son travail, de sa femme et ses filles, de son bateau, de politique, de loups…
Deux heures après, nous nous quittons heureux de cette rencontre atypique, et s’invitons mutuellement chez nous lorsque chacun passera près de chez l’autre.
Il est de rares moments où l’on goutte quelques instants à un sorte de bonheur, lié à un échange humble et respectueux.

Lundi 1er octobre:
Deux mois que l’on voyage, et on ne ressent pas l’envie de revenir en France. Nous passons la frontière Hollandaise et allons découvrir le nord.
Là, on est dans le pays du vélo. Il y en a de toute sorte, et c’est un moyen de locomotion usité autant que la voiture. Dès 6h du matin, on voit circuler de nombreux cyclistes qui se rendent à leur travail, qui n’est pas toujours à côté. Quel courage d’affronter la nuit froide et pluvieuse. Côté Bremen, c’était pareil. En Hollande, ce qui fait la différence avec l’Allemagne, c’est que la piste cyclable est prioritaire sur la route, et qu’elle est omniprésente, avec des aménagements en campagne comme à la ville.
Dokkum est un des villes à visiter absolument, avec son canal, ses maisons typiques. On est reçu avec le sourire et amicalement par la patronne d’un restaurant. L’accueil est convivial. On discute et échangeons nos adresses de réseaux sociaux pour qu’elle puisse nous suivre dans notre périple.
Petit à petit, nos rencontres nourrissent notre réseau et encore ce jour nous avons de nouveaux contacts par les amis de Pierre de Suède, et nous attendons les commentaires de Jörk d’Allemagne.
Demain, nous visiterons des parcs naturels et des villages classés.








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