Historiquement, la Finlande dépendait de la Suède du moyen âge jusqu’en 1809, puis de la Russie jusqu’en 1917. On trouve des vestiges archéologiques datant de 7000 av Jc, peuple lapon ancestral. Avant le moyen âge, la Finlande profite des périodes viking pour établir des comptoirs de commerces entre les différentes mouvances.
Aujourd’hui, l’agriculture et surtout l’industrie forestière sont les activités principales. Moins de 6 millions d’habitants vivent en Finlande, dont 80% sont concentrés au sud. La Finlande reste un pays en sursis car la Russie a repris des terres à la fin de la seconde guerre mondiale, et menace toujours d’annexer d’autres régions finlandaises. La Suède reste avec l’Europe un allié, bien que la guerre des territoires a eu lieu jadis avec le voisin scandinave. Beaucoup de Finlandais dans la années 1960 ont migré vers la Suède. La Finlande est un pays européen, et dans l’ONU depuis 1955. Demain on essayera de visiter un parc à proximité, et on redescendra par la côte Est de la Suède.
Après avoir bivouaqué dans une forêt autour d’un feu de camp,nous allons visiter la réserve naturelle de #Pisaavara au Nord de Tornio en Finlande. Déjà, on ne parvient pas, même avec le Gps,à localiser le site. On atterrit dans un cul-de-sac, dans la cour d’une ferme isolée. On voit sortir un monsieur, typé année 68 mais en tenue de fermier, qui nous observe au pied de sa porte. On descend du véhicule et lui demandons en anglais, où se trouve la réserve. Il nous fait comprendre qu’il ne parle pas anglais, on lui montre le nom sur le Iphone et nous indique en finnois, qu’il faut faire le tour de la forêt, partir vers la gauche et on trouvera l’entrée. On repart en le remerciant, mais reste à sa porte à nous regarder s’éloigner! Après avoir suivi ses instructions, on arrive au bout d’un chemin perdu où se trouve l’entrée de la réserve. Les panneaux délabrés indiquent le lieu et ce qui est à voir. On lit une date: 1960! On visite les blocs qui servaient autrefois de sanitaires, réception, gîtes, musée… Mais plus rien ne fonctionne. On s’engage dans le parcours, qui reste encore de temps à autre, balisé, mais il faut rester vigilant pour ne pas se perdre. Le site est exceptionnel, sauvage, pur. On se régale. On ne comprend pas pourquoi se site a été abandonné. Trois heures après, on revient, on pique-nique puis repartons vers #Luléa en Suède. Ce soir, on bivouaque au bord de la Botnie, près de #Rosvik.
Le jour suivant,on continue de descendre vers le sud, par la côte est. On retrouve l’architecture typique de la suède, maison colorée et jardin entretenu au brin d’herbe près. Le paysage est agricole et fortement forestier. Les forêts sont denses. Dans la nuit, vers 4h du matin, on entend un grognement long et distinct. Mais rien en vue, par d’ombre dans la nuit. Le lendemain, on trouve des traces à proximité de la tente, c’est bien des traces d’ours!
On visite #Pitea et #Bergsviken, villes commerciales et modernes. On descend sur le parc de #Bjuroklubb au sud de #Burea. Il donne sur le golfe de Botnie, les paysages sont doux. Cette partie de la Suède est pauvre en parcs et réserves, si bien que seules les villages sont intéressants à visiter. Après le bivouac sous la pluie le soir et une couverture étoilée la nuit, dans la région du Västerbotten, nous partons pour #Uméa.
De là, nous décidons de quitter la côte, pour aller vers l’intérieur des terres, afin de découvrir une Suède plus authentique, moins commerciale. On suit la route locale qui de temps en temps devient un chemin de terre et de castine. On traverse #Gräsmyr, #Nyäker, #Norrfors, malgré un GPS qui veut toujours nous renvoyer vers la E4. On termine notre tourisme au camping de #Trehörmipgstö# dans le Västernorrland. Les paysages ressemblent à ceux du Limousin, petits vallons, prairies et forêts. La route est sinueuse, ce qui est un plaisir, vu que jusqu’ici, les routes ont été droites, longues et.. monotones.
Un point commun à chaque lieu de Suède, c’est la présence de poteaux électriques, dans le paysage!. Il est impressionnant de voir autant de lignes, relais, transformateurs électriques sur les routes, mais aussi en forêts. Il n’est pas rare de se voir un panorama gâché par une ligne électrique vous passant devant l’objectif, même de loin. C’est dingue de voir autant de lignes, même en pleine campagne! Je comprends que les hivers , les Suédois ont besoin d’électricité pour le chauffage et la lumière, vu qu’il fait froid et que les nuits sont très longues, mais quand même, ils ne sont que 10 millions et encore 80% concentrés dans le sud.
Concernant le respect des limitations de vitesse, en dehors des villes, les Suédois dépassent en moyenne de 10 km/h les limites! Ils ne respectent donc pas vraiment les vitesses, et les poids lourds roulent à la vitesse autorisée, mais pas en dessous. En dehors de cette remarque, ils conduisent sans pression, sans précipitation. La conduite est calme. Il faut dire que l’on comprend pas vraiment comment l’administration décide des limites, mais sur une voie rapide à deux voies limitée à 110 km/h, on passe à une voie étroite toujours limitée à la même vitesse. Les limitations varient souvent, et souvent un radar est associé aux panneaux.
Demain, on restera sans doute dans la région, pour randonner avec le soleil. Celui-ci est incliné vers 12h, à environ 40 ° , ne chauffe pas vu que l’on ne dépasse pas 15°c.
Nous avons suivi la route touristique pour nous rendre au site naturel de #Skalbergs grottoma. L’endroit est un surplomb de roches d’origine volcanique, menant à un point de vue sympa. On se rend compte que même dans cette partie de la Suède, la forêt reste dense et à perte de vue. Nous descendons dans l’entrée de la grotte, mais après le passage et le cheminement demandent des notions de spéléologie, et un équipement pour suivre la via ferrata est utile. Avec les enfants, on ne prend pas de risque.
Ensuite, on poursuit vers #Ornskölasvik, vers la côte, pour remonter par l’autre itinéraire touristique vers #Bjorna#. Les paysages sont vallonnés, verts et forestiers. Les maisons sont typiques et beaucoup de fermes sont présentes, car l’agriculture est dominantes dans ce coin. On voit aussi, de nombreux élevages de chevaux.
Héléna contacte sa classe de CE2 pour discuter en live sur son voyage. C’est sympa. Ce soir on bivouaque, et avant de faire un feu de camp, on se renseigne sur les interdictions de faire du feu, zone par zone, puisqu’avec les feux de forêts de juillet, la sécheresse et la chaleur de cet été, des restrictions existent encore.

Le lendemain, nous avons visité la péninsule Est de #Ullänger à #Svartnora. C’est un lieu vallonné, avec lacs et villages typés. C’est touristique car à chaque village, il y a un camping, des bars et restaurants. On sillonne les vallées, espaces naturels et balisés. Les lieux sont agréables, ressemblant à la Creuse, Haute-Vienne, ou les causses de Millau.
En Suède, de point de vue alimentaire, on retrouve deux types de commerces, les Ica, les Coop Consum, les premiers étant un peu moins chers que les seconds. Dès le centre de la Suède, dans les villes, on retrouve les Lidl et les chaînes de magasins habituels. En alimentation, on a les produits laitiers, glaces, les fruits et légumes de saisons, exotiques, les viandes charcutières, l’élan, le caribou, mais pas trop de viandes bovines. Beaucoup de chips, hamburgers, kébab, et autres produits gras, les bières et sodas mais pas de vins et d’alcool (réservés à des magasins spécialisés) Le prix du Diesel, est à 17,1 SEK au Nord et 15,3 SEK an centre, soit plus chers qu’en France.
Demain on visitera l’intérieur des terres, au sud de Sundsvall pour se diriger tranquillement vers la capital dans les prochains jours.
Nous sommes repartis sous une pluie battante, la tente trempée. Puis dans la matinée, le vent s’est levé et les éclaircies ont été de retour. Nous continuons notre descente vers le Sud, mais les températures ne montent pas encore. Nous passons à #Valista, #Bollinas, #Avesta, pour arrivée à #Ockebo, lieu du camping. L’intérieur des terres est sauvage, et chaque vallon montre toujours une surprise paysagère sympa. Les maisons jouent avec leur couleur et les jardins sont minutieusement aménagés, fleuris, décorés. La région du Vastemaland est décidément pleine de surprises. Nous nous approchons de #Stockholm#. Les hébergements sont complets sur place, on trouvera en périphérie, en campagne, un endroit pour passer plusieurs nuits et sillonner la région et la ville chaque jour.
Le jour suivant, nous repartons du camping confortable, après un petit-déjeuner copieux. Les campings scandinaves équipés de cuisines aménagées et avec tout le matériel pour cuisiner, de salle-à-manger, de salons, de sanitaires et douches individuels, de laveries et séchoirs… le tout dans des bâtiments chauffées, aux sols en carrelages ou faïences…. Celui de Ockelbo en faisait partie avec salon-canapés, Tv, musique et instruments de musique! De quoi mettre l’ambiance le soir. La salle-à-manger était équipée de tout le nécessaire au service à table! Bref, comme chez vous, dans un cadre bien décoré.
Après quelques km en direction du Sud, vers Stockholm, on décide de bifurquer en direction de l’ouest vers Mora, région du Dalarna, au centre de la Suède, connue pour son doux climat et ses paysages surprenants. En effet, d’après la météo, au centre on gagne 8 °c par rapport à l’endroit où on était, et puis dans la capital, impossible de louer un chambre d’hôtel au centre-ville, du fait que tout est complet sur la ville même, y compris les camping et toute sorte d’hébergement. C’est un période touristique, il y a du monde dans la capitale. On décide de ne pas y aller cette fois, car on se voit déjà galérer pour se garer, pour circuler… on préfère revenir dans la nature sauvage de la Suède, et de revenir plus tard et plus au Sud, dans quelques jours. Auparavant, on va sur Mora et Idre, coins de randonnées en pleine nature authentique. Les paysages en direction de Stockholm sont de plus en plus urbains, routiers et finalement sans intérêt. A suivre.....
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