samedi 29 décembre 2018

PETITE ESCAPADE EN ESPAGNE


Escapade en #Espagne


On a décidé de profité du beau temps et de la douceur en ce fin de mois de décembre pour nous rendre en Espagne, de l'autre-côté de la frontière au coeur des pyrénées sauvages.

Aprés avoir traversé les villes de Bossost et Vielha, en Val d'Aran, nous nous sommes enfoncés dans la région montagneuse de El Pont de Suert en passant le long des massifs du Aneto et de AigueTortes.

Le paysage est à couper le souffle, par ses vertigineuses falaises et routes parsemées de tunnels. 
En direction de Lleida, en Catalogne, la route suit un fond de vallée, aux reliefs escarpés. 
Le ciel clair a laissé la place à une brume de montagne particulièrement épaisse, au point de perdre nos repères dans le paysage. Après avoir passé la nuit près de Ballaguer, nous sommes remontés vers le site du Montsec par la région de Noguéra.

au-delà de Tremp, Espagne


De nombreuses randonnées sont possibles autour de Cellers et d'Ager (site astronomique). Le paysage désolé, rocailleux, altèrne avec celui des grandes falaises et gorges profondes faisant apparaître de çi de là, des lacs de rétention. 

Alpinisme, spéléologie, vol à voile, Vtt, 4x4, randonnées en tout genre, canyoning, sont possibles ici. L'accueil est simple et chaleureux, souriant.

région d'Ager, Espagne


Ensuite nous avons traversé la Pallars Jussà vers Tremp, Pobla de Segur, pour rejoindre en final la route qui condit à la frontière.

Cette région, située entre Pont de Suert et Ballaguer est riche d'activités et la Nature est dominante. Le travail de l'eau et du vent a conduit à la création de gorges profondes aux parois de plusieurs centaines de mètres, de plateaux rocailleux et parfois lunaires, typés méditéranéens,, d'une faune sensationnelle et flore aromatique sentant bon le soleil de provence. Aigles, vautours, loups, thym, laurier, pins, sapins, feuillus... nous entourent dans ce petite enclave à fort caractère catalan.

Pour plus d'infos, contactez-nous...

vendredi 21 décembre 2018



Voyager, c'est changer au grès!


Sur place, on suit notre programme avec toutefois la possibilité de changer les itinéraires, le timming si la météo est problématique, ou si nous découvrons d'autres lieux intéressants, si nous rencontrons des personnes avec qui on lie d'amitié.

parc de triglav, slovénie

Voyager, c'est être soigné!

Nous sommes attentifs aux conditions sanitaires dans lesquelles on se trouve, on s'assurent de bien se soigner en cas de blessures, nous faisons attention à notre hygiène quotidienne pour éviter tout problème sanitaire, et on mange équilibré au plus possible. De ce fait, on utilise des produits outdoor adaptés à la toilette en nature, à l'alimentation équilibrée, à la santé au quotidien.

Voyager, c'est se protéger!


Au cours de nos déplacements et de nos randonnées, nous réduisons le risque d'accident par une prévention adaptée, et restons vigilants à la rencontre d'animaux sauvages mais aussi aux rencontres d'humains qui peuvent être plus ou moins enclin à être agréables ou agressifs...
Nous choisissons les lieux de bivouacs par exemple les plus protégés et les plus discrets. Nous nous fondons dans la nature.
nord portugal

Voyager, c'est protéger!


On évite de laisser des traces dans la nature, de nos passages successifs en bivouac, à pied. On reste silencieux pour de pas déranger la faune, on gère nos déchêts... Nous pouvons changer d'itinéraire si on pense déranger des animaux, si on pense altérer la flore.

Voyager, c'est communiquer!


Au cours de nos périples, on essaye de rentrer en dicussion avec les gens du terroir, obtenir des infos locales et échanger nos points de vue, c'est enrichissant et ouvre l'esprit.

On communique aussi par internet, vers les internautes qui s'impliquent dans des questionnements relatifs aux voyages, relatifs aux activités que l'on peut faire sur place, aux rencontres, à ce que 'on peut découvrir. voyages et organisations

On découvre le pays en même temps que l'on nous suit sur les réseaux sociaux et notre blog, c'est stimulant, c'est le principe du live.

On revient avec plein d'informations sur la région visitée et il reste ensuite, à les rédiger pour que tout le monde puisse en profiter, voyageurs ou sédentaires.

N'hésitez pas à nous poser vos questions sur les bonplans que l'on a su découvrir, les bonnes pratiques pour organiser un trip...

VOYAGER ET BAGAGES

Voyager, c'est bagager!

Nous préparons nos bagages et tout le matériel, deux mois à l'avance avec check-list pour ne rien oubier mais aussi pour ne rien prendre d'inutile!

On prépare notre voyage en plusieurs étapes: choix de la destination (rare et exceptionnelle), choix des points de chute, lieux à visiter, lieux pour dormir, choix de la manière de se nourrir et lieux, choix de l'itinéraire sur place, temps de déplacement, choix du mode de transport pour se rendre à destination, mais aussi pour se déplacer une fois sur site (toujours le moyens le plus écolo), vitesse de déplacement, points météo et climat selon la période de voyage.

Ainsi, connaissant le périple dans son détail, on peut préparer la bagagerie: choix des vêtements, des chaussures, du matériel outdoor,des médicaments (avec ordonnances), du matériel technique.... sans oublier la remise à jour des passeports, carte identités, assurances, moyens de paiements, monnaies locales, avec photocopies de tous les papiers....

nord finlande

Voyager, c'est copier!

Nous plaçons à notre domicile, l'ensemble des copies de tous les papiers utiles à notre voyage, qui pourront nous être envoyés si nous perdons sur place tous nos papiers et moyens de paiements. Une tierce personne de confiance, pourra gérer l'envoi à distance.

nord finlande

Voyager, c'est le faire savoir officiellement!

On n'oublie pas de s'inscrire sur le site ariane, du ministère des affaires étrangères pour être informé de problèmes politiques et climatiques, épidémiologiques par sms dans la régions que nous visiterons et dans ce cas organiser notre rapatriement si nécessaire.

Bien entendu, nous avons aussi averti le maire de notre commune et quelques voisins, informé nos voyages et bagagesfamilles. Nous communiquons aussi auprès des internautes, par le biais des réseaux sociaux et de notre blog https://lesvoyagesdelauretludo.blogspot.com

QUOTIDIEN ET VOYAGER


Voyager, c'est repenser notre quotidien!


Sur le plan administratif, côté assurances, réduire les coûts, les rendre plus adaptées à la nouvelle situation. Pour la banque, c'est de trouver le bon compromis dans l'utilisation de la carte bancaire qui devra nous permettre de retirer de l'argent et de payer à l'étranger.

centre suède, Idre
Pour la scolarisation de enfants, c'est d'utiliser l'enseignement via internet pour suivre les programmes de maternelle, de CM1, de 5ème pour nos filles, et ceci tous les jours de voyage. En effet, le suivi scolaire demande de la rigueur, de la régularité et du travail: voyager, ce n'est pas des vacances! 
Comme la scolarité en France est obligatoire, avertir l'Académie est nécessaire. Cela permet d'obtenir leur feu vert pour l'inscription aux cours du CNED.


laponie, finlande


Enfin, il faut s'assurer que notre domicile soit entretenu durant notre absence, et avoir une relève de notre courrier qui devra être traité dans les temps ( pour cela, la mère de mon épouse nous aide bien!).

Pour faciliter les correspondances avec l'administration française, nous avons des comptes administratifs sur tous les sites et communiquons de façon dématérialisée pour payer les impôts, les taxes communales, ....et les paiements se font par prélèvements pour la compagnie des eaux, l'électricité...le loyer...Comme ça, pas de retard de paiment et tous les courriers sont lus via internet sécurisé.

moab, usa

Lors de nos retour en France, on re-inscrit nos enfants à l'école, tout en restant en communication avec les enseignants durant nos périples. Ainsi, cela facilite la ré-intégration.

Sur le plan matériel, on s'assure que notre domicile sera mis en sommeil et activons les sécurités antivols contrôlables à distance pour avoir l'esprit tranquille.

Certain place tout leur meuble en garde-meuble, c'est une très bonne solution car moins onéreux qu'un loyer, et cela permet de faciliter leur déménagement vers un nouveau domicile de retour au pays, voir pour certain, les meubles sont mis en containers pour un déménagement hors France après leur voyage au long cours.
monument valley, usa

jeudi 20 décembre 2018

VOYAGE ET AUTONOMIE


Voyager, c'est accepter d'être moins matérialiste! Et gagner en autonomie!

Cela a aussi supposé, de se mettre d'accord avec le fait que nous avions tout à la maison, le confort, les voitures, la maison, etc et que nous étions comblés sur le plan matériel.
Plus de prêt bancaire afin de ne pas devoir à quiconque de l'argent, ne pas être redevable financièrement, donc être le plus autonome possible avant le grand départ.


Voyager, c'est chercher de nouveaux revenus et valoriser ses compétences!

Cepandant, il est nécessaire de vivre au quotidien, donc prévoir des revenus personnels par des placements judicieux, mais aussi, issus d'emplois temporaires permettant d'avoir un budget mensuel sain sans perte d'épargne.

Sur le plan professionnel, certes, on démarre le projet avec de la trésorerie mais à un moment durant les deux prochaines années, il nous faudra réaliser des recettes pour que l'entreprise reste équilibrée.




Afin de maintenir nos ressources personnelles et professionnelles, nous avons établi une liste de sources de financements possibles comme le sponsoring (qui revêt plusieurs aspects), le mécénat, le crowdfunding, la vente d'espace publicitaire, par exemple, liée à l'audience sur le blog et sur les réseaux sociaux, la vente de nos compétences diverses et variées par le télétravail.....la production musicale, littéraire, documentaires, vidéo, photographiques.....

A ce jour, nous travaillons sur toutes ces pistes à la fois, pour multiplier les arrivées d'argent.
Les dons font partis des pistes à étudier, dans le cadre du soutien aux programmes de développement dans la pays en émergence, du soutien aux programmes de structuration locale des pays développés: programmes humanitaires, d'éducation, de protection de la nature....auquels nous ne manquerons pas de participer lors de nos explorations.
voyage et autonomie

mardi 18 décembre 2018

VOYAGER AVEC NOS ENFANTS, QUELLE ORGANISATION!

comment sommes-nous organisés

Comment sommes-nous organisés pour voyager en famille? 

et durablement....


Voyager en famille suppose de prévoir quelles vont-être les difficultés rencontrées sur le plan administratif, de point de vue financier, et l'organisation à mettre en place.



côte ouest, #portugal

Voyager est devenu notre métier!

Tout d'abord, pour notre part, nous avons décidé de voyager et d'en faire notre métier.
Nous sommes donc pas profilés comme les "autourdumondistesd'unan", les crapahuteurs solitaires nomadisants...communautés que nous respectons car chacun se donne les moyens pour y arriver et surtout, ose se dégager du quotidien envahissant et paralysant de notre société monotoniste.


#autriche


Voyager, c'est épargner!

Donc, nous avons, de mois en mois, mis en ordre notre vie quotidienne, afin de se lancer dans ce nouveau projet, et cela commence par l'aspect financier: épargner afin de constituer un capital personnel qui nous servira au cas où le projet de fonctionne pas après deux années de test.

Sur le plan professionnel, nous avons pu gérer notre propre petite entreprise, mais l'activité qui en découlait a permis de conserver une trésorerie pour financer le projet qui est devenu professionnel.

#brugges


Professionnaliser le voyage!

Donc, notre projet personnel de voyager s'est trouvé modifié en projet professionnel, supporté par l'activité que nous avions et que nous avons muté sur le plan juridique en société pour voyager. 
C'est un peu complexe et cela prend du temps, mais avec un bon conseil comptable, nous y sommes parvenus.

canal, #hollande
Ainsi, les dépenses de voyages sont intégrées dans le budget professionnel et l'épargne personnel n'en est pas affecté, avec pour objectif, durant ces deux prochaines années de ne pas toucher au capital personnel.














A suivre......

jeudi 6 décembre 2018

FIN DU PERIPLE LAPON PASSAGE EN HOLLANDE



FIN DU PERIPLE

On est parti en randonnée sur un parcours autour d’un lac. Plutôt sympa. On a croisé des pêcheurs, des coureurs, des marcheurs.

Puis nous nous sommes dirigés vers l’Ouest, par la campagne. Les routes sont bien indiquées. De #Skileborg, on a rejoint #Esbjerg puis direction #Ribe. On campe à #Darum. Les paysages sont plats, prairies, champs et quelques forêts alternent dans un rythme que seule la Nature en comprend la situation.

Le vent souffle de l’ouest, la mer du nord est à côté. Les grands arbres qui forment des hais géantes combattent avec endurance et patience, ce vent qui ne laisse que peut de répit. Leur pousse inclinée témoigne de cette bataille.

L’architecture des villages est en briquettes rouges, les maisons et les jardins sont bien agencés et l’ordre règne en ce monde. Certaines maisons sont en chaume.

On devrait voir le bord de mer demain.

Nous atteignons Ribe et son rivage. Pour le coup, cela vaut le coup. Belle architecture, petites rues commerçantes, charmes d’antan… puis balade au bord de la mer du Nord, le temps de se refroidir avec un vent toujours aussi taquin.

Nous rejoignons ensuite, #Tonder le long de la rive ouest par les petites routes. C’est peut-être le coin le plus sympa à voir de Ribe à Tonder.

Ensuite, c’est l’Allemagne. L’architecture change, les routes changent, les gens changent.Par les petites routes de campagne, nous descendons vers Hambourg, 2ème port européen. Les maisons sont en briquettes rouges, ou grises. Les fenêtres sont larges et hautes, les jardins clôturés ou pas, mais toujours tondus et souvent par un robot tondeur autonome. Les villes et villages se succèdent, de feux rouges en feux verts, de giratoires en carrefours droits comme un T. Le rythme est lent, les vitesses limitées, 60, 40, 30, après on marche! Pistes cyclables à volonté, petites, grandes, étriquées. L’Allemagne est verte par ses pâturages, ses forêts...Beaucoup d’agriculture, d’éoliennes, d’industries.

On arrive près de Bremen. On décide de camper. On tombe sur un camping désert, qui ferme ce dimanche, mais sans personne à la réception. On décide de poser le véhicule et on verra demain pour les formalités. Une heure après, un campeur permanent arrive et nous souhaite la bienvenue. Il s’agit de Jörk, allemand, qui travaille dans le coin, hors de son domicile sur plusieurs jours par mois, à 5h de chez lui. Il nous invite dans sa caravane aménagée et entre chaque bière, nous discutons de tout: de notre périple, de sa famille, de son travail, de sa femme et ses filles, de son bateau, de politique, de loups…

Deux heures après, nous nous quittons heureux de cette rencontre atypique, et s’invitons mutuellement chez nous lorsque chacun passera près de chez l’autre.

Il est de rares moments où l’on goutte quelques instants à un sorte de bonheur, lié à un échange humble et respectueux.


Début octobre, deux mois que l’on voyage, et on ne ressent pas l’envie de revenir en France. Nous passons la frontière Hollandaise et allons découvrir le nord.

Là, on est dans le pays du vélo. Il y en a de toute sorte, et c’est un moyen de locomotion usité autant que la voiture. Dès 6h du matin, on voit circuler de nombreux cyclistes qui se rendent à leur travail, qui n’est pas toujours à côté. Quel courage d’affronter la nuit froide et pluvieuse. Côté Bremen, c’était pareil. En Hollande, ce qui fait la différence avec l’Allemagne, c’est que la piste cyclable est prioritaire sur la route, et qu’elle est omniprésente, avec des aménagements en campagne comme à la ville.

Dokkum est un des villes à visiter absolument, avec son canal, ses maisons typiques. On est reçu avec le sourire et amicalement par la patronne d’un restaurant. L’accueil est convivial. On discute et échangeons nos adresses de réseaux sociaux pour qu’elle puisse nous suivre dans notre périple.

Petit à petit, nos rencontres nourrissent notre réseau et encore ce jour nous avons de nouveaux contacts par les amis de Pierre de Suède, et nous attendons les commentaires de Jörk d’Allemagne.

Demain, nous visiterons des parcs naturels et des villages classés.

Nous visitons #Workkum, #Sneek, #Harlinger, villes hollandaises avec canaux de navigation, petit port de plaisance, pistes cyclables aménagées et ruelles commerçantes. Tout un petit monde qui grouille, chacun allant à ses affaires. L’accueil est bienveillant, la circulation sans stress, quoi qu’il faut faire attention aux cyclistes qui avancent à vive allure, se faisant plus menaçant pour les piétons que les voitures.

Les prix pratiqués sont comme en France, le carburant étant moins cher, diesel à 1.24 € le litre par exemple.
On retrouve des boulangeries, des charcuteries, boucheries, des brasseries.
Ils sont brasseurs depuis le début des temps, les bières sont excellentes et certaines se dégustent comme un bon vin.
Le fromage est aussi une marque de fabrication de qualité des Hollandais, on retrouve donc des fromageries artisanales.
La navigation est beaucoup pratiquée par ici, les bateaux allant de canal en canal, de ville en ville. Il paraît, parole de plaisancier, qu l’on peut descendre sur la méditerranée, par la Moselle, Rhin et Rhone depuis le nord de la Hollande! En deux semaines.

Le lendemain, nous rejoignons #Kempen à l’ouest de #Zwolle. Cette ville est le condensé des bonnes choses à voir ou à faire: ruelles commerçantes, avec que de petites boutiques de marques, bonne gastronomie et variée, façades sculptées, petits ports de plaisance avec des bateaux à voiles anciens, même un 4 mas gigantesque.
Dans la ville existe un parc où l’on peut marcher des heures. Puis vers #Apeldoom, il y a une forêt avec de nombreux spots.
On descend vers le parc national de #Hoge Veluwe. Le coin est sympa, plein de cerfs, mais les prix remontent secs, campings et carburants : on vient de rentrer dans la zone touristique!

Les heures de pointes sont 17h 18h et les Hollandais speedent. On pourra conclure que les Hollandais, Danois, Suédois, Finlandais ne respectent pas les limitations de vitesse, contrairement à ce que l’on raconte en France, où les nordiques sont respectueux des règles!!! pas plus que les Français.
Le jour suivant, à 16h, nous avons franchi la frontière française! Nous avons découvert une Hollande accueillante aux villages typés, dans des paysages de canaux de plaisance et de prairies sans fin. Plus au se dirige vers le sud, plus l’urbanisation est omniprésente, les routes et autoroutes densifiées.

Le problème majeur que l’on rencontre depuis le Danemark, est l’absence chronique de chemins, pas forcement de randonnées, mais de chemins parcourables à pied pour découvrir les paysages. Aucun accès n’existe vers les quelques forêts, aucun arrêt n’existe pour parquer la voiture. Et on retrouve cette tendance en Belgique. On a l’impression, qu’il ne faut pas sortir des routes, des pistes cyclables, ne pas franchir la ligne administrative qui régit la vie locale. Il n’est pas autorisé de se garer au bord de la route, sauf si vous êtes en panne, et d’ailleurs il faut bien calculer son coup pour tomber en panne lorsqu’il y a ces aires autorisées!

Ensuite, on a trouvé les Hollandais souriants mais pas si cool que ça. Vitesse excessive sur les routes y compris en ville, tendance à pousser le véhicule qui va pas assez vite ou qui tout bonnement respecte la limitation de vitesse.
Dans les magasins, ça speed sec, aussi.
Ainsi, seules la Suède et la Finlande, ont la médaille de la liberté pour découvrir la nature sans interdits. Le Danemark, la Hollande et peut-être la Belgique n’ont pas cette liberté, tout semble cadré, jusqu’au mode de vie, jusqu’au bout du jardin, jusqu’à l’intérieur des maisons…!!!

Notre périple dans les pays du nord de l’Europe s’arrête à ce jour, nous allons rentrer à notre domicile dans les prochains jours et continuer notre travail pour la découverte de ce monde et vous le faire partager, à vous qui avez bien voulu nous suivre sur les réseaux sociaux, sur le blog et à ceux qui nous rejoindrons plus tard….Merci et à bientôt;

( données sur la provenance des vues par pays: 50% France, 20% USA, 10% Belgique, 5% Finlande, 5% Suède, 2% Danemark, 2% Hollande, puis Allemagne, Russie, Emirats, Espagne, Italie, Pologne, Suisse, Norvège, Inde, Algérie, Royaume-unie...LAPONIE

DESCENTE VERS LE DANEMARK



Fin septembre, nous quittons la Suède, avec un bilan positif: nous avons été aux endroits que nous désirions découvrir, au travers de la randonnée, de la marche.

Nous avons fait la connaissance de Pierre, un instituteur suédois à la retraite et itinérant, d’origine d’Ostersund. Il a donné un cours de travaux manuels aux filles, elles se sont régalées en créant divers objets de décoration personnelle. Il nous a donné des informations sur le cadre de vie des Suédois. C’était passionnant. On se recontactera par les réseaux sociaux. Peut-être passera t’il par le sud de la France.

Nous continuons au Danemark, on visite la ville de #Roskilde, et on ira au musée des viking.

On poursuivra vers #Aarhus et l’ouest demain.

Bon… bah là, les prix sont élevés au Danemark! Pour le camping. Certes, les prestations sont de qualité mais entre 40 et 55 € la nuit pour un tente, pas cool.

Au Danemark, le bivouac dans la nature est interdit sauf pour les marcheurs et les cyclistes (sur des espaces prévus à cet effet uniquement). L’arrêt en voiture sur une aire de repos est interdite même en journée au-delà d’un certain temps (3h) et les accès aux forêts et aux quelques chemins sont interdits aux véhicules à moteurs. Alors, il est certain que les campings sont un mode d’hébergement très prisés par les touristes baroudeurs, mais aussi très chers. Les autres modes d’hébergement ne sont pas fréquents à la campagne, et restent de toute façon chers.

Du côté des parcs nationaux, ils sont peu nombreux, comparativement aux voisins, et en dehors de quelques villes à l’architecture remarquables, il n’y a pas grand-chose à faire au Danemark, à part se promener en vélo sur leurs pistes cyclables dans un paysage somme toute plat, sans relief, sans intérêt.

Quelques châteaux, quelques bords de mer, et on a vite fait le tour.

Ainsi, le Danemark n’est pas une destination que je conseille, sauf pour voir les phoques,qui sont encore vivants, dans ce pays qui se dit écologique, mais qui ne l’est pas par ses actions économiques minières….par exemple.

Autre point, le coût du passage des ponts vers la suède sont prohibitifs, en ferry les prix sont chers aussi.

Le passage de la limitation de vitesse à 90 sur les routes au lieu de 80, n’est pas respectée et sur les routes rapides, les vitesses sont largement excessives.

Le pays est drainé surtout par des voies rapides, ce qui n’est pas plus mal, car cela permet de ne pas perdre de temps dans cette contrée ventée et pluvieuse.

Demain nous poursuivons vers l’Allemagne en longeant la côte ouest du Danemark.

A suivre.....

GARPHYTTANS NP



On revient à #Idre puis descendons par la route touristique vers #Malung. Demain, on visitera le #Garphyttans National park. Le temps change vite, les températures restent froides.

Nous déambulons dans le parc national du Garphytttans. De grands arbres,des espaces fermiers, des coins pique-nique, barbecue et pour campement. L’endroit est simple mais beau.

Dans la journée, nous descendons vers Obrero. Puis nous décidons de planifier notre itinéraire pour les prochains jours. Nous couperons à l’ouest pour récupérer la route qui nous conduira sur la sortie de la Suède, et pour rentrer au Danemark, que nous visiterons plus en détail dans sa partie ouest.Pour le moment, on bivouaque entre sapins et prairies.

Le matin, au petit-déjeuner, tartine grillée au feu de bois, jambon fumé, fromage fondu, pour accompagner le café. Cela nous a réchauffé par une température négative, tente et herbe gelées. Puis départ pour #Séglora#, petite commune sous #Boras#. L’endroit est très vert, propice aux balades familiales.

On est reçu par la propriétaire du camping, qui ne parle que très peu anglais. L’équipement est au top, pelouse tondue, accès wifi, glaces à toutes heures.

Toute la nuit, le vent a soufflé fort, on a été obligé d’amarrer l’auvent de la tente au sol avec des piquets «spécial tempête». Aujourd’hui et demain, est prévu du vent fort, de la pluie. Nous restons au camping, dans la partie salon chauffé pour préparer la suite de notre périple vers le Danemark. Dans ce pays, le vent souffle aussi du fait de la situation géographique située entre la mer baltique et la mer du nord. Puis nous redescendrons en France en passant par l’Allemagne, la Hollande et la Belgique, pays que nous visiterons en partie.

Les filles profitent de ce temps mort pour faire leurs devoirs, et nous travaillons sur nos photos et commentaires du voyage.

Réellement, les conditions climatiques de la Scandinavie sont difficiles, seul l’été représente une pause pendant laquelle le soleil brille plus de 18h et les températures sont élevées. Mais les courants océaniques apportent toujours des journées de pluie et de vent de temps à autre, rendant la météo finalement instable.

Les Scandinaves ont du mérite à vivre dans ces contrées, et les évolutions politiques altèrent davantage le bien-être et l’ambiance générale. Petit à petit, on sent que ces pays du nord, prennent un rythme européen central et les habitudes qui vont avec, dégradant leur mode de vie si plébiscité par les médias lorsque ceux-ci parlent du modèle scandinave.
Le mal-être est une évidence, une réalité par le fait que le modèle social et démocrate perd de la vitesse, par le fait que ces pays ont l’impression de perdre leur légitimité et liberté locale par le poids grandissant de la gestion économique européenne.
L’augmentation de la pauvreté, de l’irrespect des lois locales, des faits divers… sont les signes d’une administration affaiblie.

Dans notre périple, le constat est sans appel, entre la Finlande qui se cherche encore entre une ancienne influence russe et la nouvelle donne européenne, une Suède où les revenus moyens sont élevés mais pas à la portée de tout le monde, avec une dichotomie plus accentuée entre la classe des affairistes et celle des travailleurs, et une Norvège qui semble jouer en solo, avec ses activités pétrolière, minière et touristique qui lui donne un indépendance sans équivalent, suivi de près par un Danemark économiquement en évolution grâce à ses futurs gisements miniers au Groenland.

Sur le plan écologique, plusieurs mesures existent pour réduire l’impact environnementale des activités humaines: solaire, éolien, hydroélectricité, gestion forestière adaptée, voiture électrique et hybride.

Cependant l’intégration paysagère des lignes électriques est inexistante, et sur les aires de repos routiers, aires de bivouac, on retrouve des déchets au sol!

Le Danemark, la Norvège exploitent les sous-sols sans vraiment se préoccuper d’une part de l’écologie des lieux, d’autre part des populations autochtones.

A suivre.....

RATVIKK







Nous allons à #Ratvikk capitale de l’influence américaine. Nous brunchons dans un american’s restaurant. On se crois aux USA.

Nous visitons les villes de la région, près du lac de#Silgean.

Nous allons randonner dans un parc sur la route d’Idre. On se régale.

De 12h à 16 h, on flane à #Mora, on commande la kiva (café avec pâtisseries), on fait des achats dans les enseignes du coin. Je cherche un coiffeur mais sans rendez-vous, ce n’est pas possible, et cela n’a pas l’air d’être leurs habitudes.

On poursuivra notre périple dans la région, randonnées à la journée sont au programme.

La pluie est prévue pour vendredi. On va donc au camping d’#Idre pour préparer le camp de base. Dans la journée de jeudi, le soleil brille avec du fort vent, ce qui fait baisser les températures de 9 °c. On découvre à proximité de #Oxberg entre Mora et Sarna, un petit coin de paradis, où des chemins nous mènent loin dans les forêts aux couleurs automnales. 4 h après, on se dirige vers notre lieu de campement.

Ce vendredi, sous la pluie et le froid (3°c à l’abri du vent), on part en randonnée équipé pour la pluie. On découvre une seconde fois, le parc de #Längfällets qui reste magnifique, grâce à sa rivière torrentielle et les couleurs jaune-orange de la végétation. Le lieu est idyllique.

On retourne au campement tôt dans l’après-midi, pour que les filles puissent faire leurs devoirs. A 16h, on a rendez-vous via Twitter avec la classe d’Héléna pour discuter sur son voyage.

Ce soir, on se paiera un restaurant, histoire d’oublier la pluie.

Toute la nuit, le vent a soufflé. Fort et très fort, on se demandait si la toile de protection du camp allait tenir. Le ciel s’est dégagé, ce qui n’est pas étonnant, vu le vent!

Tôt, on est parti pour placer le 4x4 dans la zone de bivouac, dans la forêt, au bord d’un ruisseau rapide. En décor, les arbres, la montagne, la nature, quoi!

C’est comme dans les films, le camp dans un site grandiose en pleine forêt canadienne! Pour le coup, on se sent veinard.

On part hors sentier, dans la forêt, on suit la rivière et on remonte vers le fond du parc naturel, isolé, sauvage.

En fin de journée, on prépare notre feu de camp, devant la rivière, et on préparera notre repas, comme le font les trappeurs!

Demain, on tentera de passer de l’autre côté de la rive pour explorer une montagne qui doit offrir un point de vue extraordinaire.

nous parcourons l’autre rive et sommes surpris des couleurs du matin. On croise un groupe de chasseurs Norvégiens équipés et accompagnés de chiens reliés par radio.

A suivre.....

lundi 3 décembre 2018

LE LONG DU GOLFE DE BOTNIE

On repart pour du trajet en voiture en direction de #Tornio, en Finlande, au nord du#golfe de Botnie. Le paysage change vite, on retrouve les plaines et prairies avec les forêts de feuillus. La météo est douce. Les routes sont limitées à 80 km/h mais on a des portions à 100, 90, 110 et ces limites ne sont pas toujours adaptées à l’état de la route. On a du 110 sur des routes étroites et du 90 sur des routes larges. Le revêtement est irrégulier, beaucoup de dos d’âne, de creux de bosses, de graviers. On arrive en Finlande dans une ville commerciale, avec de grandes enseignes, des entreprises, des bureaux, des banques...à Tornio à la frontière. La police contrôle des passages de loin. On change de pays, mais aussi de cadre de vie: la Finlande paraît plus pauvre que la Suède.


Historiquement, la Finlande dépendait de la Suède du moyen âge jusqu’en 1809, puis de la Russie jusqu’en 1917. On trouve des vestiges archéologiques datant de 7000 av Jc, peuple lapon ancestral. Avant le moyen âge, la Finlande profite des périodes viking pour établir des comptoirs de commerces entre les différentes mouvances. 






Aujourd’hui, l’agriculture et surtout l’industrie forestière sont les activités principales. Moins de 6 millions d’habitants vivent en Finlande, dont 80% sont concentrés au sud. La Finlande reste un pays en sursis car la Russie a repris des terres à la fin de la seconde guerre mondiale, et menace toujours d’annexer d’autres régions finlandaises. La Suède reste avec l’Europe un allié, bien que la guerre des territoires a eu lieu jadis avec le voisin scandinave. Beaucoup de Finlandais dans la années 1960 ont migré vers la Suède. La Finlande est un pays européen, et dans l’ONU depuis 1955. Demain on essayera de visiter un parc à proximité, et on redescendra par la côte Est de la Suède. 

Après avoir bivouaqué dans une forêt autour d’un feu de camp,nous allons visiter la réserve naturelle de #Pisaavara au Nord de Tornio en Finlande. Déjà, on ne parvient pas, même avec le Gps,à localiser le site. On atterrit dans un cul-de-sac, dans la cour d’une ferme isolée. On voit sortir un monsieur, typé année 68 mais en tenue de fermier, qui nous observe au pied de sa porte. On descend du véhicule et lui demandons en anglais, où se trouve la réserve. Il nous fait comprendre qu’il ne parle pas anglais, on lui montre le nom sur le Iphone et nous indique en finnois, qu’il faut faire le tour de la forêt, partir vers la gauche et on trouvera l’entrée. On repart en le remerciant, mais reste à sa porte à nous regarder s’éloigner! Après avoir suivi ses instructions, on arrive au bout d’un chemin perdu où se trouve l’entrée de la réserve. Les panneaux délabrés indiquent le lieu et ce qui est à voir. On lit une date: 1960! On visite les blocs qui servaient autrefois de sanitaires, réception, gîtes, musée… Mais plus rien ne fonctionne. On s’engage dans le parcours, qui reste encore de temps à autre, balisé, mais il faut rester vigilant pour ne pas se perdre. Le site est exceptionnel, sauvage, pur. On se régale. On ne comprend pas pourquoi se site a été abandonné. Trois heures après, on revient, on pique-nique puis repartons vers #Luléa en Suède. Ce soir, on bivouaque au bord de la Botnie, près de #Rosvik. 

Le jour suivant,on continue de descendre vers le sud, par la côte est. On retrouve l’architecture typique de la suède, maison colorée et jardin entretenu au brin d’herbe près. Le paysage est agricole et fortement forestier. Les forêts sont denses. Dans la nuit, vers 4h du matin, on entend un grognement long et distinct. Mais rien en vue, par d’ombre dans la nuit. Le lendemain, on trouve des traces à proximité de la tente, c’est bien des traces d’ours! 

On visite #Pitea et #Bergsviken, villes commerciales et modernes. On descend sur le parc de #Bjuroklubb au sud de #Burea. Il donne sur le golfe de Botnie, les paysages sont doux. Cette partie de la Suède est pauvre en parcs et réserves, si bien que seules les villages sont intéressants à visiter. Après le bivouac sous la pluie le soir et une couverture étoilée la nuit, dans la région du Västerbotten, nous partons pour #Uméa. 

De là, nous décidons de quitter la côte, pour aller vers l’intérieur des terres, afin de découvrir une Suède plus authentique, moins commerciale. On suit la route locale qui de temps en temps devient un chemin de terre et de castine. On traverse #Gräsmyr, #Nyäker, #Norrfors, malgré un GPS qui veut toujours nous renvoyer vers la E4. On termine notre tourisme au camping de #Trehörmipgstö# dans le Västernorrland. Les paysages ressemblent à ceux du Limousin, petits vallons, prairies et forêts. La route est sinueuse, ce qui est un plaisir, vu que jusqu’ici, les routes ont été droites, longues et.. monotones. 



Un point commun à chaque lieu de Suède, c’est la présence de poteaux électriques, dans le paysage!. Il est impressionnant de voir autant de lignes, relais, transformateurs électriques sur les routes, mais aussi en forêts. Il n’est pas rare de se voir un panorama gâché par une ligne électrique vous passant devant l’objectif, même de loin. C’est dingue de voir autant de lignes, même en pleine campagne! Je comprends que les hivers , les Suédois ont besoin d’électricité pour le chauffage et la lumière, vu qu’il fait froid et que les nuits sont très longues, mais quand même, ils ne sont que 10 millions et encore 80% concentrés dans le sud. 
Concernant le respect des limitations de vitesse, en dehors des villes, les Suédois dépassent en moyenne de 10 km/h les limites! Ils ne respectent donc pas vraiment les vitesses, et les poids lourds roulent à la vitesse autorisée, mais pas en dessous. En dehors de cette remarque, ils conduisent sans pression, sans précipitation. La conduite est calme. Il faut dire que l’on comprend pas vraiment comment l’administration décide des limites, mais sur une voie rapide à deux voies limitée à 110 km/h, on passe à une voie étroite toujours limitée à la même vitesse. Les limitations varient souvent, et souvent un radar est associé aux panneaux.

Demain, on restera sans doute dans la région, pour randonner avec le soleil. Celui-ci est incliné vers 12h, à environ 40 ° , ne chauffe pas vu que l’on ne dépasse pas 15°c.  

Nous avons suivi la route touristique pour nous rendre au site naturel de #Skalbergs grottoma. L’endroit est un surplomb de roches d’origine volcanique, menant à un point de vue sympa. On se rend compte que même dans cette partie de la Suède, la forêt reste dense et à perte de vue. Nous descendons dans l’entrée de la grotte, mais après le passage et le cheminement demandent des notions de spéléologie, et un équipement pour suivre la via ferrata est utile. Avec les enfants, on ne prend pas de risque. 

Ensuite, on poursuit vers #Ornskölasvik, vers la côte, pour remonter par l’autre itinéraire touristique vers #Bjorna#. Les paysages sont vallonnés, verts et forestiers. Les maisons sont typiques et beaucoup de fermes sont présentes, car l’agriculture est dominantes dans ce coin. On voit aussi, de nombreux élevages de chevaux. 

Héléna contacte sa classe de CE2 pour discuter en live sur son voyage. C’est sympa. Ce soir on bivouaque, et avant de faire un feu de camp, on se renseigne sur les interdictions de faire du feu, zone par zone, puisqu’avec les feux de forêts de juillet, la sécheresse et la chaleur de cet été, des restrictions existent encore. 
On visite le parc de #Skuleskogens au bord du golfe. Les itinéraires longent le lac. On en profite pour un live sur facebook, qui donne de bonnes retombées en terme de contacts. Demain, on visitera un ensemble de presqu’îles, qui semble être un lieu touristique. 

Le lendemain, nous avons visité la péninsule Est de #Ullänger à #Svartnora. C’est un lieu vallonné, avec lacs et villages typés. C’est touristique car à chaque village, il y a un camping, des bars et restaurants. On sillonne les vallées, espaces naturels et balisés. Les lieux sont agréables, ressemblant à la Creuse, Haute-Vienne, ou les causses de Millau. 
En Suède, de point de vue alimentaire, on retrouve deux types de commerces, les Ica, les Coop Consum, les premiers étant un peu moins chers que les seconds. Dès le centre de la Suède, dans les villes, on retrouve les Lidl et les chaînes de magasins habituels. En alimentation, on a les produits laitiers, glaces, les fruits et légumes de saisons, exotiques, les viandes charcutières, l’élan, le caribou, mais pas trop de viandes bovines. Beaucoup de chips, hamburgers, kébab, et autres produits gras, les bières et sodas mais pas de vins et d’alcool (réservés à des magasins spécialisés) Le prix du Diesel, est à 17,1 SEK au Nord et 15,3 SEK an centre, soit plus chers qu’en France. 

Demain on visitera l’intérieur des terres, au sud de Sundsvall pour se diriger tranquillement vers la capital dans les prochains jours. 

Nous sommes repartis sous une pluie battante, la tente trempée. Puis dans la matinée, le vent s’est levé et les éclaircies ont été de retour. Nous continuons notre descente vers le Sud, mais les températures ne montent pas encore. Nous passons à #Valista, #Bollinas, #Avesta, pour arrivée à #Ockebo, lieu du camping. L’intérieur des terres est sauvage, et chaque vallon montre toujours une surprise paysagère sympa. Les maisons jouent avec leur couleur et les jardins sont minutieusement aménagés, fleuris, décorés. La région du Vastemaland est décidément pleine de surprises. Nous nous approchons de #Stockholm#. Les hébergements sont complets sur place, on trouvera en périphérie, en campagne, un endroit pour passer plusieurs nuits et sillonner la région et la ville chaque jour. 

Le jour suivant, nous repartons du camping confortable, après un petit-déjeuner copieux. Les campings scandinaves équipés de cuisines aménagées et avec tout le matériel pour cuisiner, de salle-à-manger, de salons, de sanitaires et douches individuels, de laveries et séchoirs… le tout dans des bâtiments chauffées, aux sols en carrelages ou faïences…. Celui de Ockelbo en faisait partie avec salon-canapés, Tv, musique et instruments de musique! De quoi mettre l’ambiance le soir. La salle-à-manger était équipée de tout le nécessaire au service à table! Bref, comme chez vous, dans un cadre bien décoré. 
Après quelques km en direction du Sud, vers Stockholm, on décide de bifurquer en direction de l’ouest vers Mora, région du Dalarna, au centre de la Suède, connue pour son doux climat et ses paysages surprenants. En effet, d’après la météo, au centre on gagne 8 °c par rapport à l’endroit où on était, et puis dans la capital, impossible de louer un chambre d’hôtel au centre-ville, du fait que tout est complet sur la ville même, y compris les camping et toute sorte d’hébergement. C’est un période touristique, il y a du monde dans la capitale. On décide de ne pas y aller cette fois, car on se voit déjà galérer pour se garer, pour circuler… on préfère revenir dans la nature sauvage de la Suède, et de revenir plus tard et plus au Sud, dans quelques jours. Auparavant, on va sur Mora et Idre, coins de randonnées en pleine nature authentique. Les paysages en direction de Stockholm sont de plus en plus urbains, routiers et finalement sans intérêt. A suivre..... 

dimanche 2 décembre 2018

KIRUNA ABISKO SAREK


On arrive à Kiruna, capital suédoise des sami. 18OOO habitants, ville minière, industrielle, commerciale. De ce point, partent des randonnées pour les montagnes avoisinantes et surtout de là, on rejoint #Abisko, d’un côté, #Nikkaluokta, point de départ des grandes randonnées du parc du #Kabnekaise, point culminant de la Suède à 2111 m. Il neigera sur le sommet, demain.



Du site de cette montagne, on peut rejoindre le parc du #Sarek et celui d’AIbisko, mais à pied uniquement. Le parc du #Padjelanta#, qui avec le sarek sont totalement isolés. Ces parcs sont des hauts lieux de randonnées, qui peuvent durer des jours et sur plusieurs dizaine de km. Il est dommage que les refuges- étapes soient payants, que le parking soit payant pour la nuit, que le camping sur le visitor center soit cher. Et que tout finalement est purement commercial. 
Demain on préparera nos sacs pour trois de randonnées à la belle étoile, la météo prévoit trois jours de grand soleil mais avec une baisse de température. #Kiruna possède un centre-ville avec galerie marchande. On y trouve des supermarchés, des magasins de vêtements (HM), de sport, d’outillage, des cafés, bars, restaurants, boites de nuit…. 

Dans la zone commerciale, on retrouve les mêmes concessionnaires que chez nous, avec en plus Skoda, Volvo… Il y a des quartiers résidentielles avec de belles maisons, et des quartiers avec des petits immeubles bien construits. Le tout avec jardins, pelouses, aires de jeux…
En définitive, Kiruna est la seule grande ville du nord de la suède. 
Au campement du soir, on rencontre un renard doré qui vient inspecter les alentours, moment sympa. Les filles ont adoré. Fin août, malgré la pluie et la grisaille dans ce coin de montagne, et comme le temps est changeant, on décide de préparer les sacs à dos pour deux ou trois jours de raid dans le parc du Kebnekaise. 
La préparation consiste à prendre suffisamment d’eau, bien qu’avec la pipette filtrante, on peut prendre de l’eau dans n’importe qu’elle rivières, ruisseaux; les aliments doivent permettre de préparer les repas avec un minimum d’eau et de gaz; on optera pour des saucisses fumées locales, de la purée et semoule déshydratées, des soupes en sachets, des pâtes vermicelles et bouillon cube… des fruits et compotes à boire; le café et thé en sachets, le sucre en sachets, la confiture en tube, du pain aux céréales, et chocolat en poudre... l’ensemble devant générer un minimum de déchets que l’on remportera bien entendu. Il faut emporter les vêtements contre le froid et surtout pour passer la nuit au chaud; on prend aussi deux duvets, les sur-sacs isolants des duvets afin que Laure et les filles soient au chaud, et pour moi, juste un sur-sac; on rajoute la toile de tente imperméable, le petit sac hygiène et beauté, et les sacs à dos, le chariot de randonnée et le matériel de réparation…. 

Bref, on est chargé mais relativement, n’entravant pas notre marche de 3 km par heure environ. Louisa marche bien, et fait relais sur mes épaules pour se reposer. Après 4 heures de marche, on arrive sur les lieu du bivouac, choisi pour son paysage idyllique, à l’abri du vent et de l’humidité. A 9h, on dort tous et dans la nuit, le vent se renforce et le froid devient cinglant, autour de o°c à l"abri du vent. 
On surveille que les filles dorment bien sans se découvrir et qu’elles ne soient pas en hypothermie. Le matin, à l’aurore, vers 2h41, on se lève pour repartir vers 4h en randonnée. La nuit reste claire, ne tombe pas vraiment, si bien qu’il y a toujours une lueur en fond de ciel permettant d’y voir pour marcher sans difficulté. Victoria prend en charge de chariot sur la totalité du retour, si bien qu’elle est maintenant musclée. Héléna a pris en charge le sac hygiène, de l’eau et fruits, et paires de chaussures de rechange. Elles ont été encore impressionnantes par leur robustesse et leur tenacité. Elles seront fatiguées, mais elles continueront à se chamailler quant même après. Au total, 16 km de parcouru, 8h de marche. 

Aujourd’hui, vendredi, dernier jour du mois, on pense à la reprise scolaire lundi prochain, et on programme, comme prévu, avec les filles les devoirs à faire. On suivra les cours via internet et les «live» avec les enseignants. 
On se repose, puis on part pour Abisko, dernière petite ville avant la Norvège. Abisko, c’est quelques habitations, un épicerie-station, et un immense et sublime parc naturel dont le paysage fait parfaitement la transition avec celui des fjords norvégiens. Au visitor Center, tout est bien organisé pour indiquer l’ensemble des randonnées à faire, ce qui est à voir. Dans les rues, depuis le centre-ville on peut partir directement dans les trails. On profite du temps libre pour faire la synthèse de toutes les randonnées à effectuer. 

Ce parc paraît moins commercial que celui du Kebnekaise, où tout est payant. Le refuges sont des stuga à louer. Si vous ne louer pas, alors passez votre chemin, il n’y a pas de place pour vous! L’hélicoptère des agences de tourisme passe toute les demi-heures sur le parc, pour le survoler avec des touristes argentés. Demain, on partira pour une journée de marche sur le «chemin de la reine» dans le parc d’Abisko, puis on regardera les autres balades à découvrir. Nous venons de trekker dans le parc d’Abisko, le long de la voie royale. 
Elle parcoure plus de 1000 km en partie en Suède et d’ici, rejoint les parcs du Sarek et du Padlejanta. Nous parcourons environ 14 km sur 6h. Le paysage est grandiose , avec ses rivières, lacs et montagnes en fond de vue. Le cheminement est ludique avec cascades, petits ponts, traverses en bois… 
Nous poursuivrons demain sur d’autres chemins pour découvrir ce parc hors norme. Il est entouré de paysages type norvégien. C’est le plus beau parc de Suède, pour moi. Il est la porte d’entrée des parcs norvégiens… 

Aujourd’hui: repos. On profite de la pluie du matin, pour se rendre au visitor center et faire un point sur la photos et vidéos. On prend un café dans un salon confortable, et faisons réviser les devoirs aux filles. Le soleil revient, on part faire la découverte d’un canyon à proximité du centre, façonnée par la rivière provenant du grand lac du parc d’Abisko, donc les montagnes. L’eau poursuit sa route au travers d’une gorge pour, à nouveau se jeter dans le lac principal dans la vallée d’Abisko. 

On visite une représentation d’un camp Sami. Ce peuple est difficile à approcher, car les Sames commercialisent tout, y compris leur image. Une partie de ce peuple continue de vivre leur tradition, une autre partie, s’occidentalise. Quant aux suédois, ils sont avenants, sympathiques, et de bonne humeur. Ils sont calmes, et silencieux. Dans les commerces, les cafés, il n’y a pas de bruit, y compris dans la rue, et la conduite automobile est calme. La Finlande du nord est sauvage, par ces grands espaces forestiers, et l’absence d’urbanisation. La suède du nord est moins sauvage, mais reste très nature. Les villes sont plus nombreuses avec souvent une épicerie et un point essence. Les prix sont plus élevés dans la partie Lapone, puis dès qu l’on descend vers le centre, les prix sont, à nouveau, raisonnables, et du même niveau qu’en France. 
Demain, on fera un trek dans le no man’s land situé sur la route de Norvège. C’est un haut lieu de randonnées, dans le maquis avec comme paysage, montagnes et lacs.


Ce matin, nous avons démarré par une randonnée dans le #Palnostugan, un parcours dans la garrigue, sur un plateau permettant une vision à 360°. Le chemin est ludique, avec petits ponts de bois, petits rochers, montées, descentes, le tout entourés de lacs. On rencontre, lors d’une pause, deux suédois, dont l’un de Göteborg, parle Français, le second étant du coin. Ils nous indiquent qu’il y a bien des élans dans les parages, des loups, des aigles, … et l’ours. Ils nous disent que rencontrer l’ours est signe de chance, car, même s’ils sont présents, ils sont invisibles. Ils s’étonnent de la présence des filles, car elles devraient être à l’école. 

On leur explique qu’elles suivent les cours par internet; ils concluent que maintenant l’école est moderne, qu’en Suède, des autobus passent prendre les enfants quelque soit la météo pour l’école, même dans les endroits les plus reculés, mais l’école par internet existe aussi. La Suède développe la 4G partout, pour que tout le monde ait accès à toutes les informations au quotidien. On a constaté qu’en effet, la connexion fait rarement défaut. Il en est de même en Finlande. 

Le début d’après-midi est consacré aux devoirs de filles. Puis on repart pour randonner dans un chemin le long de la rivière, près du centre. Ce soir, on préparera la randonnée à la journée de demain, dans le parc d’Abisko. La météo est prévue bonne. La journée fût calme. Une randonnée le matin, puis repos avant de repartir en direction de Kiruna. Le vent est froid. On va redescendre sur le Sarek, mais avant on refera le plein d’aliments et d’essence. 

Ce soir, on bivouaque au sud de Kiruna, en forêt. Les couleurs d’automne sont là, les différentes nuances de jaune se montrent, c’est la Ruska, période pendant laquelle la nature est flamboyante. Les filles suivent attentivement le déroulé du l’emploi du temps de leur classe. Léna communiquera avec Victoria pour les leçons à faire. Clara a téléphoné pour donner de ses nouvelles à Victoria. Tout le monde, élèves et professeurs attendent le retour des filles en classe: elles seront les stars du moment. 

Nous avons passé la nuit suivante et la matinée, dans une forêt loin de tout. Le bivouac était à 13 km de la route. Notre campement était noyé dans les arbres, feuillus et épineux de petites tailles, sur un sol de bruyères, myrtilles, lichens et mousses. Même la 4g ne passait plus, à cet endroit insolite. Nous avons suivi les traces d’élans, d’ours et de caribous. Le lieu est totalement isolé du reste de la région, comme beaucoup d’endroit similaires en Suède. 

Ce soir nous camperons à Galivaere avant de descendre sur le Sarek. On poursuit vers le #Stora Füjallet Park, pour découvrir le côté nord du massif du Sarek. Seulement, une seule route de plus de 140 km longe le lac qui sépare le massif du Kebnékaise à celui du Sarek. Aucun parcours ne permet de passer de l’autre côté. La voie royale en provenance d’Abisko traverse ce lieu pour poursuivre vers l’ouest et repartir vers le Sarek, beaucoup plus haut. Ces massifs sont isolés de toute vie humaine, pas de route, un seul itinéraire de randonnée. Ils sont très difficile d’accès en été. L’hiver, la neige et la glace facilitent les déplacements. 


Demain, on partira de #Parjus pour longer l’autre rive du lac et s’approcher du Sarek. L’architecture des villages est austère, froide et dénuée de fantaisie. On a assisté au transport par hélicoptère de la dépouille d’un élan tué par la chasse. L’élan tué en pleine forêt n’est pas transportable par voiture, du fait de l’inaccessibilité de l’endroit. Seul la voie des airs est la solution!!! 

Le lendemain, on attaque la journée, en randonnée, dès 8h du matin, à côté du lieu de bivouac. Le parcours est un sentier près de #Renhagen#, non répertorié, puisqu’il n’est pas balisé officiellement. Il s’agit d’un chemin de chasseurs, réservé aux locaux. On prend donc le privilège de suivre cet itinéraire caché sous des bois incroyables; on se croirait dans une forêt magique, avec un lit de mousses et lichens, alternant avec des pierres et rochers, et petites lagunes embrumées. 
Le sentier sillonne entre les arbres pour aboutir dans une plaine, aux hautes herbes jaunes, et marécageuse. Puis se faisant, il continue dans les bois pour à nouveau aboutir dans une clairière permettant au regard de fuir au loin, vers les limites du massif forestier. 

Au retour, on croise un chasseur, qui nous indique que si nous avions été plus loin, au lac, on aurait pu peut-être percevoir un élan égaré! Ah! Décidément, on aura été souvent sur la piste de ce grand corné, sans le voir, le sentir oui, mais le surprendre, non. 
Nous avons noté les coordonnées GPS de ce lieu. Nous partons ensuite pour un village de pécheurs, #Alloluokta, situé au bord du lac de #Stora Ulevatten. 


Nous suivons une route défoncée, et sommes situés de l’autre côté du lac, par rapport à la veille. Les villageois vivent de pêche, de chasse et de myrtilles! Ces lieux sont isolés, puisqu’il fallu parcourir 40 km du bourg principal, Porjus. En fin d’après-midi, Héléna contacte par twits, sa classe, dont les élèves lui posent de nombreuses questions sur son voyage vers le pôle Nord. Elle y répond avec enthousiasme, consciente que pour un instant, elle est l’héroïne de son école. Le soir, on campe à Jjokkmok, situé sur le cercle polaire arctique. A suivre






























samedi 1 décembre 2018

LAPONIE TOUJOURS




Le jour suivant, on est reparti du camping #Valkeaporo à 40 km au sud-ouest d’Inari.
L’accueil est simple, direct et efficace. On plante la tente pour la faire sécher et on dort dans
la voiture transformée en camping-car. La nuit s’éclaircie après deux jours de pluies éparses.
On nous annonce deux jours de soleil. Donc on va en profiter pour faire des balades longues
aux abords du parc de #Lemmenjoen.
La nature a changé, avec de vastes étendues de prairies et marécages alternées par de grandes
forêts de feuillus et épineux de taille moyenne.
Au cours de la dernière randonnée en pleine pampa, on surprend un cerf suivi d’un caribou.
L’instant fût fugace. Nous nous rendons à #Lisma, pensant qu’il s’agissait d’une ville mais en fait,
c’était un hameau qui ressemble au petit village russe. Il faut dire que depuis #Ivalo#, l’urbanisme a
changé avec des bâtiments intégrant les commerces ensemble, un station essence, et quelques
maisons en bois et chalets. Ces villes sont distantes de 50 à 100 km, et possèdent juste l’essentiel en services. On sent une forte
activité forestière, mais on voit aussi des petites zones industrielles ou artisanales activent. Le nord de la Finlande est beaucoup plus sauvage et montre que nous sommes bien au dessus du



ce soir, on campera près d’une rivière avec le feu de camp dans un paysage de trappeurs canadiens.
Après un réveil avec le soleil, vers 6h, et 0°c,tente gelée, on reprend la route pour la
découverte du parc national suivant, #Pällas-Yllästuntun park. La route est longue,
car pas villages, ni villes pendant 150 km. Le no man’s land.On quitte le paysage des
plaines pour arriver dans celui des petites montagnes de ce coin de Finlande.
On retrouve l’architecture scandinave, et abandonnons celle d’influence russe.
Après avoir quitté la direction de #Kittilä pour reprendre celle de #Kongas et #Yli-kyron.
On campe à #Kyron loma oy, point de départ des randonnées du parc.
La ville de Kongas offre l’ensemble des services et commerces mais c’est bien la seule ville dans
les parages. On a donc des réserves d’essence et d’aliments. Demain on découvrira le parc en trekkant comme des fous, toute la journée... Grand jour, c’est l’anniversaire de Laure. On fête cela dignement: jus de pomme kiwi maison et
pizza maison! Et le cadeau bien sur.











On est allé faire une reconnaissance d’un parcours, en montagne dans le parc et en final on a
parcouru 10 km à pied. L’après-midi, on recommence mais seulement 6 km sans s’en apercevoir! Température de 10 °c, ciel variable. J’en profite pour faire du VTT dans ces chemins finlandais, le pied. Je fait une course-poursuite avec un caribou, je me perds dans tous ces chemins de montagne.
Un Finlandais sort de son chalet type hollywood et me renseigne sur le parcours à suivre:
«Ah ces Français…!» Puis on achète en boutique du camping, des petits souvenirs choisis par les filles, faits à la main. Demain on reprend la route mais pour aller à côté, dans la continuité du parc pour découvrir d’autres
paysages. On rejoint #Enontekio#, point de départ, vers la Norvège et la Suède. On découvre un paysage
de montagnes moyennes, avec l’impression de se trouver sur les causses de millau. On s’arrête à
#Kultima# près d’un élevage de chiens de traîneaux. Le temps ensoleillé la journée, tourne à la pluie orageuse par 15 °c. Demain on remonte vers le nord,
vers les plus hauts sommets de Finlande. Le jour suivant,on remonte sur le parc de #Mallan luonnonpuiesto#et sur la zone de #Govddosgaisi,
à la frontière de la Norvège. Le temps est à la pluie et le vent souffle fort. Le paysage change, plus
montagneux, ce sont les Alpes Scandinaves. Les lacs sont plus imposants et les montagnes tombent
à leur pied.






































On retourne vers notre lieu de bivouac, près d’un étang à Kitina.
Demain, le temps sera au soleil pour au moins deux jours, mais avec des températures plus froides.



Le paysage de ce bout de Finlande du Nord, est essentiellement forestier entrecoupé de lacs.
Les arbres sont de petites tailles, 2,3 m feuillus et épineux, assis sur des zones marécageuses.
Au sol, petite bruyère, myrtilles, arbrisseaux tordus rendent la progression à pied impossible.
Les chemins de randonnées sont plus rares et seuls les sentiers balisés situés dans les parcs,
permettent l’accès aux coins reculés de cette vaste nature. Pas de villes, pas de villages, quelques
maisons isolés dans des lieux-dits à peine signalés, le long de la seule route unique qui remonte
au nord. Toute l’architecture, tous les aménagements autour des maisons, sont adaptés à la neige. Il est clair
que les Finlandais vivent au rythme de l’hiver, qui avec son cortège de neige et de glace, permet
l’accès à toute la nature sans retenu. L’été nordique est une parenthèse, ou le temps est suspendu
uniquement au bois à couper pour l’hiver... Sur tout le mois, les filles ont révisé leur leçon pour se préparer à la rentrée scolaire de novembre.
Elles rentreront en différé, mais il est prévu des connexions sur les sites des écoles pour qu’elles se
tiennent à jour. En septembre, elles se connecteront en direct pour récupérer les leçons. Elles veulent prendre de
l’avance sur le programme afin d’être au top quant elles rentreront. Nous avons poursuivi notre escapade en direction de #Muonio# vers le sud, à la frontière suédoise.
Nous allons continuer à explorer le parc de #Pällas-Yllästuntun#.
Pendant deux jours, nous serons au même camping des jours précédents.
D’une manière général, on voit beaucoup de personnes âgées au quotidien. Peu de jeunes,
doivent être au travail. Les journées démarrent à 7h le matin pour finir à 15h.
Le jour se lève à 3h du matin, la nuit qui reste claire apparaît vers 22H00.
Les horaires d’ouverture des commerces et service sont 7h-15h voir 7h-22h pour
les supermarchés. Le décalage horaire est de 1h en plus par rapport à Paris.
Les prix sont plus élevés qu’en France , de 20% en général, mais le diesel
est 2 à 5% moins élevé. Les vêtements sont chers, presque 30 à 50% plus élevés.
La Norvège est plus cher encore. Demain, on monte à un sommet local par un itinéraire de montagne. On s’arrêtera à une stuga pour
déguster le café. On ramassera des myrtilles avec une pelle spéciale qui permet de cueillir les fruits
rapidement.


En final, la météo s’est branchée sur le soleil en début de journée. Nous avons récolté 2kg de myrtilles
fraîches de montagne et les prochains jours nous nous gaverons du fruit rouge avec du fromage blanc. L’après-midi, nous avons randonné sur 12 km pour voir un panorama à 360 ° sur les montagnes et lacs
de cette Finlande sauvage. J’ai pu faire du VTT dans ces chemins et hors-pistes pour profiter des
paysages, comme un gamin qui découvre des bonbons. On a rencontré d’autres randonneurs, des
quadeurs et le refuge dans lequel nous avons goûté avait encore le feu de cheminée odorant du bois
sapineux. Pratiquer le VTT sur ce terrain reste une expérience intéressante car le sol est
un mélange de racine de bruyère, de lichens, de mousses, de pierres, de trous.. il est donc
difficile de rouler sur ce tapis vert et pierreux! Je comprends pourquoi les explorateurs du
grand Nord, préfèrent l’hiver pour parcourir ces immensités, car la neige et la glace
lissent le relief et la circulation des traîneaux ou la marche à pied en est plus aisé
(#Nathalie Courtet, #Nicolas Vanier)
Le lendemain, nous sommes repartis de Finlande, après une petite randonnée dans le parc.
Le soleil était au beau fixe, avec 0 °c au réveil. La toile était gelée. Nous avons mis
le chauffage de voiture avant de nous lever. Personne n’a eu froid.


Dans l’après-midi aux portes de la frontière, côté Suède, on a découvert une forêt aux larges
marécages.Puis nous sommes repartis vers Kiruna, et à mi- chemin, on a bivouaqué, non sans mal
pour trouver le petit coin de forêt sympa. On espère voir des élans cette nuit. Demain, nous partirons pour les montagnes suédoises, où nous attendent de nouvelles aventures… A suivre.....

PAYSAGES ET AMBIANCE SUEDE

 PAYSAGES ET AMBIANCE BIVOUAC SUEDE NORD OCTOBRE 2020 Après 3000 km en voiture pour nous rendre sur les lieux de notre expédition, nous avon...